Chapitre 1127
En ce moment–là, Gisèle était déjà rentrée au manoir de la famille Poincaré au volant de sa voiture.
Sur le chemin du retour, elle s’est rappelée le baiser audacieux qu’elle a fait à Clément quelques instants avant, et elle se sentait
toujours très gênée.
En fait, Gisèle n’était pas une femme très active en matière d’amour.
Elle a eu d’innombrables prétendants depuis son enfance, mais elle n’a jamais accepté les avances d’aucun de ses nombreux
prétendants.
De plus, avant de rencontrer Clément, elle n’a jamais été amoureuse d’un homme.
Mais elle ne s’attendait pas à ce qu’après être tombée amoureuse de Clément, elle aille être si incapable de contrôler ses
émotions.
Si la nouvelle de son baiser de tout à l’heure venait à se propager dans la Cité J, Gisèle, à qui on donnait le surnom de fille
aînée de la première famille de la Cité J risquait de devenir la risée de toute cette cité.
Après tout, les gens ordinaires se demanderaient comment une fille peut–elle aussi manquer de retenue.
De plus, le baiser qu’elle a fait de son propre chef à Clément était son premier baiser qu’elle a préservé pendant plus de 26 ans.
Cependant, Gisèle ne l’a pas du tout regretté.
En même temps, elle a également décidé dans son cœur qu’elle utiliserait du temps et des actions concrétes pour prouver à
Clément que tout ce qu’elle lui a dit venait du fond de son cœur, et qu’étant donné elle lui a dit qu’elle était prête à l’attendre, elle
l’attendrait donc pour toujours.
De retour à la maison, juste après que Gisèle a conduit la voiture dans la cour, Dominique s’est précipité et a dit
respectueusement:
– Mademoiselle, vous pouvez juste garer votre voiture ici, je vais vous aider à la garer dans le garage.
Gisèle a dit :
– Dominique, pas besoin, je vais la garer moi–même dans le garage, tu peux aller vaquer à d’autres occupations.
Dominique a dit à la hâte :
– Non mademoiselle, il serait inapproprié de vous laisser faire cela vous–même, vous êtes maintenant à la tête de la famille
Poincaré, donc maintenant vous pouvez nous
laisser faire certaines choses à votre place.
Après avoir dit ceci, Dominique a de nouveau chuchoté :
– Mlle Gisèle, le vieux Phillipe vous attend toujours dans la salle de réunion.
Dès qu’elle a appris que son grand–père l’attendait toujours, Gisèle a hoché la tête à la hâte, a laissé la voiture à Dominique, a
ramassé son sac et est entrée dans la maison.
En ce moment–là, dans la salle de réunion de la famille Poincaré, tous les membres de la famille étaient assis bien droits.
Bien que la fête d’anniversaire de Gisèle soit terminée, personne n’a osé partir car Phillipe ne leur a pas encore demandé de le
faire.
Et les personnes attentives ont remarqué que cette fois, le vieux Phillipe ne s’est pas assis sur le siège principal de la table de
réunion.
La conception du salle de réunion de la famille Poincaré était similaire à celle de la salle de réunion d’une grande entreprise. Il y
avait un siège principal devant et 18 sièges sur les côtés gauche et droite du siège principal.
Habituellement, le vieux Phillipe s’asseyait toujours sur le siège principal, mais cette fois–là, il a choisi de s’asseoir sur le côté
droit du siège principal.
Tout le monde savait très bien qu’il avait laissé le siège principal à Gisèle.
Cédric et son père Frébric étaient assis en face du vieux Phillipe avec un visage
maussade.
Ce qui s’est passé ce soir–là a été comme un cauchemar pour eux.
Et ils ne se sont toujours pas encore réveillés de ce cauchemar, et il était mpossible qu’ils s’en réveillent.
Le vieux Phillipe a toujours voulu aider Gisèle à prendre les rênes de la famille Poincaré, même si Frébic et son fils voulaient l’en
empêcher, ils en avaient pas les
moyens.
Après tout, en ce moment–là, le vieux Phillipe était en très bonne santé physique et mentale. Il avait non seulement un bon
discernement, mais aussi une forte capacité
de contrôle.
Dans de telles circonstances, même si Frébric et son fils n’étaient pas d’accord avec le vieux Phillipe, ils ne pouvaient pas
désobéir à la décision prise par celui–ci.
Tant qu’il était là, Gisèle avait un solide soutien.