Big Novel

William a éclaté de rire, puis dit :
– On verra. Quand je serai devenu membre du conseil d‘administration de l‘Entreprise Raoult, ces gens m‘admireront encore
plus !
Alfred lui a demandé tout de suite :
– William, tu feras partie du conseil d‘administration ?
– Bientôt, a–t–il répondu en souriant, ma demande est en cours de traitement. Si ça se passe comme prévu, je serai membre
dans quelques mois.
– C‘es incroyable ! s‘est exclamé Alfred en levant le pouce, William, ne m‘oublie pas quand te rejoindras le sommet!
William a dit en hochant la tête :
– Ne t‘inquiète pas. Je vais prendre soin de toi.
Quand il parlait, une sorte de bang s’est entendue et la porte du bureau a été ouverte d‘un coup de pied.
– Qui ose enfoncer ma porte ?
William a sursauté, sur le point de jurer. Lorsqu‘il a vu tous les membres du conseil à la porte, parmi lesquels il y avait un homme
d‘âge moyen en costume, il a fermé la bouche tout de suite.
Vincent a dit en regardant William d‘un air sombre: – Tu es bien William ? Confus, William a répondu en hochant la tête : – Oui,
je suis William. Sans plus l’interroger, Vincent lui a directement donné une gifle violente. – Tu es suicidaire ! Qui t‘a donné le droit
de refuser Mme Chloé ? La gifle a immédiatement fait gonfler le visage de William. Abasourdi, il a crié : – Qui es–tu ? Comment
oses–tu me gifler ? – Te gifler ? Je ne fais pas que te gifler, je veux même te tuer ! – Vincent a jeté William au sol d‘un coup de
pied et lui a marché sur la tête en disant:
– Tu sais, je devais m‘assurer que l‘entretien de Mme Chloé se passe bien, selon les ordres de M. Clément. Espèce de déchet,
tu as tout gâché ! Tu sais qui je suis, Vincent Weber. Je dois te faire payer aujourd‘hui !
William a tremblé partout en entendant son nom et a compris qu‘il aurait de vrais problèmes.

« Vincent Weber, il est à la fois le chef de l‘Entreprise Raoult et le maître des Weber. » « Toute l‘Entreprise Raoult est aux
Weber. Pourquoi j‘ai embêté un tel gros bonnet ?
Qu‘est–ce qui s‘est passé ? »
– M. Vincent... Je ne sais pas comment c‘est arrivé. Comment oserais–je faire ça ? Calmez–vous, M. Vincent.
William a été piétiné par Vincent, sans oser bouger, ne pouvant que le supplier amèrement.
Haydrée et Alfred étaient encore plus effrayés sur le côté, sans oser dire un mot. « C‘est encore à cause de Clément ?! »
« Comment diable ce Clément a–t–il pu connaître un gros bonnet comme Vincent ? Il n‘est qu‘un gendre matrilocal bon à rien
chez les Xavier ! » pensait-il.
Haydrée et Alfred ne savaient pas que le gros bonnet à leurs yeux n‘était que le chien de Clément. Il remuait la queue et
demandait pitié pour s‘accrocher au pouvoir.
– William, à partir de maintenant, tu es viré de l‘Entreprise Raoult. Et selon le contrat, il s‘agit d‘un accident qui implique une
responsabilité majeure. Tu dois payer à l‘entreprise 500 – 000 euros.
William a été choqué par la somme à payer, comme s‘il avait été frappé par la foudre. « 500 000 euros ? Où pourrais–je trouver
une telle somme d‘argent ? » s‘est dit–il. Il s‘est immédiatement mis à genoux et a fait des courbettes devant Vincent en disant :
– M. Vincent, donnez–moi une autre chance. Je vais présenter mes excuses à Mme Chloé. Je reconnais mon erreur !
Vincent a ricane : – Présenter tes excuses ? Est–ce que tu le mérites ? Sur ce, il a repoussé William d‘un nouveau coup de pied
et a ordonné à ses hommes :
– Faites passer le mot en disant qu‘il a offensé M. Clément et qu‘il est maintenant l‘ennemi des Weber. Laissez ce déchet vivre
dans la rue, sans espoir !

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