Chapitre 1270
Dovique a froncé les sourcils et a demandé :
Votre patron est–il paranoïaque ? Nous sommes déjà au 21e siècle et les lois sur les brevets sont très strictes, si vous avez déjà
demandé un brevet pour votre médicament, vous n’avez pas à vous soucier du vol de de la recette de votre médicament par
d’autres industries pharmaceutiques.
Claude a secoué la tête et a dit :
Mlle Dovique, il semble que vous n’avez toujours pas compris où se trouve l’enjeu. Dans l’industrie pharmaceutique actuelle,
seuls les médicaments synthétisés chimiquement ont une protection stricte par brevet.
Dovique a demandé :
Médicaments synthétisés chimiquement ? Que voulez–vous dire par–là ?
Claude a déclaré :
– Les médicaments synthétisés chimiquement ont des équations moléculaires chimiques strictes et claires, leurs structures
chimiques sont également très stables. Par exemple, le médicament Glivec utilisé pour traiter la leucémie, sa structure chimique
est le mésylate d’imatinib, il s’agit de l’un des médicaments spécifiques au traitement de tumeurs les plus vendus au monde, il
est produit par le Groupe pharmaceutique suisse Novartis. Si Novartis a déjà déposé une demande de brevet pour cette formule
chimique, ce qui est en effet le cas, toute autre société qui fabrique un produit chimique ayant la même composition sera
considérée comme une contrefaçon.
Après une pause, Claude a poursuivi :
– Cependant, les médicaments de notre médecine traditionnelle eux–même ne sont pas des produits chimiques. Il s’agit d’un
mélange d’ingrédients médicinaux qui sont mélangés dans des proportions spécifiques pour obtenir l’effet de guérir des
maladies. Il est difficile de déposer une demande de brevet pour les recettes de ces médicaments, il est également difficile d’être
efficacement protégé par la loi sur les brevets, et il est même difficile de
poursuivre les concurrents pour contrefaçon.
–
Par exemple, le granulé de Ban–Lan–Gen, ses principaux ingrédients sont le Ban–Lan–Gen et le saccharose. Comment cette
recette peut–elle être brevetée ? Si la recette est divulguée et que les gens ordinaires l’apprennent, ils pourront préparer le
médicament directement à partir de chez eux. Les insdustries pharmaceutiques ne peuvent tout de même pas traduire ces gens
ordinaires en justice, n’est–ce pas ?
Dovique a déclaré :
–
– Même si l’industrie pharmaceutique concernée ne peut pas poursuivre les gens
ordinaires pour contrefaçon, elle peut au moins poursuivre ses concurents pour contrefaçon, n’est–ce pas ?
Claude a secoué la tête et a dit :
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Mlle Dovique, votre pensée est trop simpliste. Tout d’abord, il est difficile de déposer une demande de brevet pour quelque
chose qui existe dans la nature. Par exemple, le riz est l’aliment de base dans presque tout les pays d’Asie, si nous découvrons
un jour que le riz peut être utilisé pour traiter une certaine maladie, puis une insdustrie pharmaceutique veut déposer une
demande de brevet pour le riz, il serait impossible que l’Organisation Internationale des brevets puisse l’approuver.
–
De plus, même s’il s’agit d’une recette compliquée, bien qu’elle puisse déposer un brevet, le risque d’être plagié par des
concurrents est très élevé. Il suffit juste de faire certains ajustements avec la recette d’origine, par exemple, de faire une légère
modification sur le dosage ou de remplacer un ou deux ingrédients médicinaux par d’autres ingrédients similaires, et nous
pourrons contourner le brevet sans affecter l’efficacité du médicament.
– Donc, en fin de compte, la protection par brevet des médicaments de ce genre n’est pas possible du tout. Si nous voulons
éviter au maximum de se faire plagier, le meilleur moyen est d’étaler nos forces pour saper le moral de nos concurrents en
séduisant les consommateurs par l’efficacité et la qualité du produit que nous leur vendons et de gagner ainsi leur
reconnaissance. Donc de cette façon, même si nos concurrents imitent notre produit, les consommateurs ne vont pas les
acheter.
Dovique a fait la moue et a dit :
–
– Tu en as tant dit, mais je veux juste te poser une question, avez–vous trouvé la recette de votre médicament Moineau parmi
les anciennes recettes de la médecine traditionnelle de notre pays ? Le cas échéant, cela ne signifierait–il pas que vous plagiez
également les
résultats des années de recherches de nos ancêtres ??
Claude a secoué la tête et a répondu :
– Je ne sais vraiment rien à ce sujet.
–
Tu ne sais pas ?
Dovique était encore plus perplexe et lui a demandé :
–
Tu ne sais pas d’où vient la recette du médicament que tu as fabriqué toi–même ?
Claude a dit très sérieusement: .
– La recette nous a été donnée par notre patron.
– Ton patron? a demandé Dovique avec surprise.
–
Ton patron est–il médecin ?
Claude a dit avec un ton plein d’admiration et d’émotions:
–
Notre patron est l’Asclepios de notre époque !
–
Haha!
Dovique a dit avec dédain :
– Ne vante pas les éloges de ton patron ici, je me demande bien comment oses–tu surnommer ton patron l’Asclepios de notre
époque ?