Chapitre 1292
Voyant Savin raccrocher, le doyen a demandé respectueusement :
– M. Savin, qu’est–ce qu’on doit faire maintenant ?
Savin a soupiré et a dit :
– Puisque Maître Clément a tout su, vous n’avez tous plus besoin de rester dans l’orphelinat. Retournez à la famille Huet, et je
vous installerai bien. Eh bien, merci pour tous ces efforts que vous avez faits depuis tant d’années!
Le doyen s’est immédiatement incliné et a dit :
–
1. Savin, nous avons une immense dette de gratitude envers le père de Maître Clément, donc c’est une grande honneur pour
nous de pouvoir nous dévouer au service de Maître
Clément !
Savin a hoché la tête et a dit :
– Vous êtes tous des auxiliaires précieux qu’a formés le père de Maître Clément, M. Méverin Huet pendant de nombreuses
années, je suis désolé de vous avoir coincés dans un petit orphelinat depuis plus de dix ans, ça vous fait vraiment de la peine,
bon, reposez–vous bien pour un certain temps.
–
– Quand Maître Clément héritera de la famille Huet un jour, vous serez tous ses bras droits, à ce moment–là, vous continuerez
de lui faire allégeance !
–
Maître Clément est un homme bon, juste et droit, donc je crois qu’il vous traitera très bien une fois qu’il prend en main la famille
Huet
Le doyen a hoché immédiatement la tête et a dit :
– Oui, c’est justement parce que Maître Clément a connu beaucoup de souffrances depuis son enfance qu’il a pu avoir de telles
bonnes qualités que je n’ai jamais vues des autres fils
de famille.
Savin a dit en souriant:
– Par conséquent, il n’est pas forcément mauvais de faire souffrir Maître Clément dans l’orphelinat. En outre, on dit souvent que
« Tel père, tel fils », Maître Clément est le fils unique de M. Méverin, et je crois qu’il pourra avoir un meilleur succès que son père
à l’avenir.
Sur ce, Savin a poursuivi joyeusement :
Eh bien, je vais retourner à la Cité Y plus tard. Tu ferais mieux de réunir tout le monde en conférence dès que possible pour leur
raconter tout ça, et ensuite, confie l’orphelinat au département concerné de la Cité J. Je vous donnerai tous une somme d’argent
demain, et après ça, retrouvez–vous chez vous et passez des vacances pour bien vous reposer.
Le doyen a dit en s’inclinant :
–
Merci, M. Savin !
Cela dit, il a soudain pensé à quelque chose et a demandé à la hâte :
Au fait, M. Savin, que devrions–nous faire de Léa ? Elle ne savait rien avant, mais maintenant elle est déjà bien au courant de
tout ça.
Savin a dit :
–
Durant toutes ces années, elle s’est donné beaucoup de mal pour s’occupe de Maître Clément, et maintenant il est temps pour
elle de prendre sa retraite. J’ai un manoir au Canada, et je le lui offrirai pour lui permettre de vieillir là–bas. Ben, il vaut mieux la
priver de la possibilité de rencontrer Maître Clément avant que celui–ci arrive à hériter de la famille
Huet.
Le doyen a dit :
Léa a une fille adoptive, c’est une orpheline qui a grandi avec Maître Clément et maintenant elle travaille aussi dans l’orphelinat,
j’ai peur que Léa ne veuille pas la quitter.
Savin a soupiré et a dit :
–
Eh bien, dis sélectivement quelque chose à cette fille et laisse–la accompagner Léa au Canada. Il y a beaucoup de compatriotes
là–bas, et je crois qu’elles pourront commencer très rapidement une nouvelle vie. De plus, j’ai enquêté sur les antécédents de
cette fille, elle est pure et aime Maître Clément, donc elle ne fera jamais de mal à Maître Clément.
– D’accord!
Cette nuit, il y a eu un renouvellement radical du personnel dans l’orphelinat de la Cité J. Tout le monde ne pouvait pas
comprendre pourquoi tout le personnel de l’orphelinat, du doyen au cuisinier, a soudain été complètement remplacé, et certains
supposaient même que c’était parce que ces gens–ci ont commis de très graves erreurs.
Mais personne n’imaginait jamais que ces gens–ci étaient en fait une armée disciplinée, ils venaient de mettre fin à une longue
guerre et maintenant, il était enfin temps pour eux de se retirer du champ de bataille.
Léa savait bien qu’elle ne pouvait plus rester ici, qu’elle le voulusse ou non, après tout, elle a déjà su beaucoup de dessous de
tout ça. Donc, donc quand le doyen lui a proposé de s’installer au Canada, elle n’a pas refusé.
Mais Léa n’a pas dit la vérité à Camille pour le moment, elle lui a juste dit que le bienfaiteur qui lui avait payé les frais médicaux
voulait l’aider pécuniairement à se rétablir à l’étranger pour un certain temps, mais comme elle n’avait aucun parent, elle espérait
que Camille pourrait l’accompagner.
Camille considérait Léa comme sa mère biologique, donc elle a accepté de l’accompagner au Canada sans la moindre
hésitation.
Léa comptait tout dire à Camille après leur arrivée au Canada.