Chapitre 1360
Au lieu d’être amoureux d’lyo, Clément éprouvait à l’égard d’lyo une admiration intense.
Naturellement, il n’espérait point que cette fille soit blessée.
Néanmoins, cette fois, ce qu’elle allait affronter, c’était Alina.
Évidemment, Clément souhaitait qu’Alina soit la gagnante et que tout le monde du Pays C soient fiers
d’elle.
Mais, du fond du cœur, il ne souhaitait pas non plus qu’lyo soit gravement blessée.
Il a même voulu recommander à Alina de ne pas boxer de toutes ses forces de manière à ne pas blesser gravement lyo sur le
ring.
Mais, il a fini par abandonner cette idée, après avoir hésité quelques instants.
Il s’empêchait de déranger Alina.
Cependant, s’il exprimait cette opinion à celle-ci, elle serait à la fois stupéfaite et déçue à coup sûr.
Vouant une admiration infinie à Clément, qui était aussi son entraîneur, Alina aurait l’impression d’être trahie par celui-ci, s’il lui
disait de ne pas blesser son adversaire avant le match.
En conséquence, Clément a décidé de se préoccuper pour lyo en catimini en pensant :
« Je n’empêcherai pas lyo de rentrer au Japon suite au match, si elle n’est pas gravement blessée. »
<< Mais si elle est gravement blessée, je ne resterai pas les bras croisés. Je la sauverai, afin qu’elle ne devienne pas
handicapée comme son entraîneur Nobuo. >>
En même temps, dans un autre vestiaire, lyo s’angoissait.
Son assistant, Shunso avait posé deux portables devant elle. Maintenant, elle était en train de passer deux appels vidéo
simultanément.
L’un était avec Nobuo, qui restait au lit à l’hôpital, l’autre avec son père Kinnosuke au Japon.
Nobuo a dit en prenant un air sérieux :
–
– lyo, il n’est pas trop tard pour déclarer forfait. Il ferait mieux que tu n’ailles pas défier Alina sur le ring. Si elle te blesse
sérieusement, toute ta vie sera fichue au futur !
lyo a répondu d’un ton sévère :
– M. Nobuo, ne dites plus comme ça. Le match va commencer dans dix minutes. Pourriez-vous être plus optimiste, ou bien me
donner des conseils en stratégies de combat?
Nobuo a poussé un profond soupir avant de dire :
– Oh là là là... Comme tu es têtue!
À ce moment-là, un peu angoissé, Kinnosuke a dit :
–
– Écoute, lyo, M. Nobuo est ton entraîneur. Pourquoi tu ne suis pas ses conseils et insistes pour participer à cette finale ? Ma
chouchou, je préfère que tu mènes une vie banale désormais plutôt que de te voir souffrir!
lyo a répondu, ayant les lames aux yeux :
Mon père, vous me connaissez le mieux depuis toujours. Si je m’enfuis lorsque le match va
commencer, j’aurai des remords jusqu’à la fin de mes jours, ma foi ! Je n’ai que 22 ans. Vous voulez que je vive avec des regrets
infinis dorénavant?
A ces mots, Nobuo a dit, ayant la gorge serrée :
– Chérie, tu me vouvoies toujours. Aujourd’hui, je veux que tu me tutoies comme ce que les enfants font avec leur père dans la
plupart des familles ordinaires, d’accord?
Sur ce, très respectueuse, lyo s’est relevée pour répondre en s’inclinant profondément devant le portable:
–
Papa, c’est entendu !
À ces mots, Nobuo a poussé un léger soupir avant de dire :
– Ma petite, va te préparer au match! Si tu pouvais réaliser le rêve ! Je t’attends à Tokyo !
lyo a dit avec un sourire rassurant :
– Papa, si cette fois, je suis grièvement blessée, je ne voudrais pas se rétablir à Tokyo, mais à Kyoto. Je préfère l’environnement
de Kyoto.
En tant que capitale du Japon, Tokyo était une ville internationale et moderne. Les gens et les voitures y fourmillaient. S’y
dressaient de nombreux gratte-ciels.
Mais, à l’ancienne capitale Kyoto, il y avait plein de vestiges historiques remontant à des centaines, voire des milliers d’années
et qui étaient parfaitement conservés. Cette ville moins moderne présentait un environnement tranquille comme un climat
agréable.
lyo avait passé son enfance dans la maison des Nakayama à Kyoto. Bien que la famille ait déménagé à Tokyo lorsqu’elle avait
eu 14 ans, elle regardait la ville de Kyoto comme son pays natal unique.