Big Novel

Chapitre 1401
Dans la salle à manger se trouvaient un homme et une femme dont l’apparence, l’allure et même la tenue étaient élégantes et
nobles. L’homme avait l’air påle et malade, comme s’il était au bout de sa vie, tandis que la femme à côté de lui avait de la
beauté et de la jeunesse, ressemblant à
Clothilde.
Clément les a parfaitement reconnus, c’était bien le couple dans ses souvenirs d’enfance. Ceux-ci l’ont reconnu également, et à
la vue, les yeux écarquillés, Bitoric Benett a été tellement choqué qu’il était au bout de paroles. Sa femme, Sonia Cerfbeer,
restait aussi bouche bée, s’est levée et a dit, la main couvrant sa bouche:
– Tu tu... tu es bien Clément ?
Clément s’est attriste, a laissé échapper un soupir avant de dire d’un ton tremblant.
-Mme Sonia, c’est moi... il s’est retourné vers Bitoric qui était muet d’émotion, M. Bitoric, ça fait longtemps... allez-vous bien ?
Bitoric le regardait toujours, en murmurant:
– Es tu vraiment Clement ?
Ce dernier a hoché la tête, sérieusement:
– Ouais, je suis Clement, tu me reconnais ?
Ou oui Bitoric s’est essuyé les larmes, tu te ressembles à ton père dans sa jeunesse, ainsi qu’à ton grand-père.....
En disant, il s’est leve péniblement pour se rapprocher de Clément. Celui-ci lui a donné un coup de main, l’air reconnaissant et
coupable:
Désolé, M. Bitoric, de vous inquiéter pendant tant d’années...
Les larmes coulant sur son visage, Bitoric a demandé en étouffant de sanglots:

– Mais où étais-tu, Clément ? Je t’ai cherché encore et encore, partout dans le monde entier, mais je n’arrivais à retrouver
aucune de tes traces.....
– Au fait... Clement a soupiré, je restais dans la Cité J, et avant d’atteindre ma majorité, j’ai grandi à l’orphelinat.
– Mais comment ?! a crié Bitoric, je t’y ai cherché à plusieurs reprises, je me suis rendu à tous les orphelinats ou les maisons de
bienfaisances,
mais toujours en vain....
A l’écouter, Clement a eu les yeux rouges.
– En fait, c’est notre gestionnaire Savin Thomas qui était secrètement en charge de mon orphelinat et avait gardé en secret mon
identité dans la crainte qu’on ne me fasse du mal. Donc, même moi étais ignorant de cette affaire. Après ayant reconnu Clody
ces derniers jours, je me suis rendu compte de ça et renseigné auprès de Savin.
Sur ce, tout s’éclairait soudain dans l’esprit de Bitoric.
-Ah voilà ! Il s’avère que Savin Thomas est un homme de conscience. Ton père le traitait comme son propre frère, il est digne
d’une telle amitié !

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