Chapitre 1486
i
– Viens, Lucile, laisse-moi te présenter M. Omer, a appelé le grand-père de Lucile.
De toute évidence, les Chastain essayaient de rapprocher ces deux jeunes.
Ils partageaient le fait que Lucile devrait épouser un ben parfait monsieur issu d’une top famille pour un soutien solide. C’était
pourquoi ils l’arrangeaient à travailler au Groupe Roi dans la Cité J.
Pourtant, Lucile n’avait même pas pu faire connaissance au soi-disant président en y travaillant depuis si longtemps, ainsi leur
faisant perdre patience peu à peu.
Naturellement, les Chastain considéraient Omer comme un autre espoir de donner l’essor à leur famille: après tout, se lier avec
les Benett par le mariage, c’était en effet un bon commerce.
Quant à Omer lui-même, ses yeux se sont illuminés à l’apparition de Lucile.
Les beautés ne manquaient jamais dans la Cité Y; mais ce n’était pas le cas dans les grandes familles. De toute façon, la beauté
et la richesse ne tomberaient pas toujours sur une même personne à la fois.
Et pour Lucile, bien que sa famille soit tombée bas, sa beauté restait haute.
Ainsi, Omer a eu le coup de foudre pour elle.
Lui tendant la main, il a pris une allure de gentleman:
– Enchante, Mlle Lucile !
Lucile, au contraire, restait réservée. Au lieu de serrer sa main, elle n’a répondu qu’avec un hochement:
– Enchantée, M. Omer.
A la vue, Ghislain Chastain, le père de Lucile, a grondé :
– C’est impoli de ta part, Lucile ! Tu dois au moins serrer la main de M. Omer !
– Excusez-moi, M. Omer. Je viens de toucher un chat errant, et je n’ai pas pu me laver les mains, a expliqué Lucile, d’un ton
indifférent.
Son arrogance a énervé plus ou moins Omer.
Ayant retenu sa colère, il voulait laisser à Lucile une assez bonne impression pour le déroulement profond de leurs histoires
d’amour.
A ce moment-là, Phors est accouru, avec l’éventail apporté par Clément, et a salué Omer d’un ton flatteur:
– Oh, c’est bien que vous soyez là ! Vous savez quoi, un idiot proférait des absurdités disant que le même éventail que celui de
votre oncle était authentique. Bah c’est drôle, je me demande s’il essayait de se vanter par la réputation du Président Bitoric en
truquant un faux !
En disant, Phors a ouvert l’éventail et l’a montré à Omer respectueusement:
– Voilà, M. Omer, que diriez-vous si c’était un vrai ?
A l’écouter, Omer a froncé les sourcils. Au fait, il ne connaissait rien sur les authentiques, sans parler de les apprécier.
Heureusement, son flatteur a expliqué :
– Vous le savez, c’était sur l’éventail le tableau d’un célèbre peintre. M. Bitoric a payé 4, 888 million d’euros à l’époque ! Omer
s’est dit que Bitoric ne voudrait jamais vendre cet éventail s’il faisait vraiment partie de sa collection. C’était un fanatique des
antiques qui avait dépensé beaucoup d’argent pour les tableaux des grands artistes mais ne les vendaient
pas.
Malgré que ça ne coûte que 4, 888 million d’euros, selon sa connaissance envers son oncle, ce serait presque impossible que
Bitoric donne sa collection à n’importe quelqu’un.
Encore, Bitoric ne connaissait pas les Chastain. Puisqu’on était même loin de le flatter, comment serait-ce possible que Bitoric
présente sa collection chérie à Mme Chastain comme cadeau ?
Donc, Omer affirmait que cet éventail soit certainement un faux!
– Quel idiot audacieux ! s’est-il moqué, il a méme truqué la collection de mon oncle? Bon, il essaie de courir à sa perte ou quoi ?