Big Novel

Chapitre 1499
A la fin du banquet, les convives sont rentrés chez eux.
Phors s’est déplacé avec son vélo, tout plein de regrets.
« Si seulement j’étais autorisé à y aller en moto! s’est–il exclamé dans son cœur, j’aurais pu rouler quelques cents kilomètres par
jour et arriver dans la Cité J en trois jours, sans parler de souffrir pendant le chemin...>>
C’était dommage que Clément ne lui donne jamais l’opportunité de discuter le prix.
Sans d’autres choix, Phors était obligé à partir en poussant le vélo démodé et moche.
Pétrick son oncle lui a apporté un casque tout vert, essayant de l’aider à le porter. Ce dernier, en évitant, a demandé avec
embarras :
– Pourquoi tu me donnes un casque vert, Pétrick...

Ah, tu parles, a–t–il répondu, sans savoir pourquoi, des casques s’écoulent rapidement sauf les verts. J’ai fait en acheter un
pour toi, la sécurité compte le plus, de toute façon.
C’était encore un coup pour Phors. Pas étonnant que les casques verts se vendent mal, car on aurait l’air si stupide si l’on en
portait un si vert comme le poireau.
Malgré le cas, Phors était d’accord avec l’importance de la sécurité. Donc, il a dû serrer les dents et se laisser porter le casque
par son oncle.
Pétrick a attaché le lien coulissé, et lui a présenté d’un ton sérieux le support téléphonique fixé sur le guidon:
– Phors, je te prépare aussi un support téléphonique. Fixe ton téléphone là, et tu pourras mieux consulter la carte en chemin. Ça
fait plus de mille kilomètres hein, tu dois consulter la carte bien, de peur que tu ne perdes la direction. Le neveu a fait signe de
compréhension avant de redemander:
– Oh, j’ai encore besoin d’un chargeur hein. Si je n’ai plus de batterie...

– Ouais ! a crié Pétrick et puis proposé, euh bien, attends une minute, et je ferai en acheter un pour toi !
Ghislain, père de Lucile, a pris la parole:
– J’en ai un dans ma voiture au cas où. Je te le prends.
A ce moment–là, Fabrice, père de Phors, a pris un air sérieux pour le consoler :
– Mon fils, la route vers la Cité J c’est assez facile à rouler, tu le sais, les villes autour sont bien développées, et il n’y a pas trop
de campagnes hein. Ne t’inquiète pas et sois prudent sur le chemin. Quant au logement le soir, tu peux trouver un certain jardin
et y dresser une tente pour passer la nuit. C’est quand même sûr que tu arriveras dans une dizaine de jours.
A son discours, Phors a hoché la tête, les larmes dans les yeux.
Attristé, Fabrice a laissé échapper un soupir:
– Toi, passe ce voyage honnêtement et n’utilise aucune ruse, d’accord ? C’est quand même une épreuve pour toi, tu le
sais ?
Phors a éclaté en sanglots:
– Je le sais, père...
Sur cette scène, Mégane n’a cessé de s’essuyer les larmes.
– Mon cher fils, sois prudent pendant la route, évite les grands véhicules, d’accord? a–t–elle recommandé encore et encore.
– D’accord, mère, je le sais... a répondu Phors en éclatant de sanglots.
Son grand–père a ajouté encore:
– Encore, n’oublie pas de faire un bon plan, M. Clément sera en colère si tu es en retard.
Ses paroles ont rendu Phors bien frustré. Il se demandait comment il se faisait que son propre grand–père s’inquiète plus pour
Clément que pour son petit–fils...
Quant à sa grand–mère, elle était assez gentille et lui a donné une jaune amulette :

– Phors, voilà mon amulette que je portais toujours avec moi depuis mon âge jeune. Elle me protège si bien que je reste saine et
sauve. Maintenant je te la donne, et elle te gardera en bonne sécurité !
Bien touché, Phors a dit :
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– Merci grand–mère...
A l’écouter, Clément qui restait muet a pris la parole:
– Quel bon changement ! Tu sais maintenant remercier tes proches !
La taquinerie a rendu honteux Phors qui a dit à voix basse :
– Merci pour votre instruction, M. Clément, je vais me comporter discrètement et honnêtement désormais !

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