Chapitre 1514
Les Huet le trouvaient assez ridicule.
A vrai dire, les Chappuis avaient plus des biens de 20% que les Huet; mais ce 20% signifiait une grande somme d’argent, et
c’était un énorme écart. Si les Huet voulaient dépasser les Chappuis, il fallait au moins augmenter quelques cents milliards. Mais
comme la vitesse de développement des Chappuis était plus rapide que celle des Huet, leur écart deviendrait de plus en plus
large. Pour le moment, c’était environ impossible de rattraper les Chappuis, sans parler de les dépasser.
Face à leur silence, Didier a soupiré :
– Il y a vingt ans où Méverin était en vie, notre famille sous sa direction était à la hauteur des Chappuis. A l’époque, il a fait une
si belle stratégie globale que les grandes familles croyaient que nous dépasserions les Chappuis et gagnerions la première
place...
Cela dit, Didier a fait une pause et fait preuve de chagrin
– Mais après sa mort, vous tous ne pouvez jamais plus être meilleurs que lui.
Un tel discours a irrité Philbert:
– Père, à quoi sert nous humilier pour flatter Méverin ? Il est à noter que c’est toi qui as chassé lui et ses proches. Sinon, nous
achèverions déjà le but.
– Toi!
Didier a voulu le gronder, mais a dû retenir sa colère. Puis, en soupirant, il a poursuivi :
Le passé est passé, concentrons–nous sur le présent.
-Alors, as–tu des bons moyens pour réduire l’écart ? a demandé Philbert.
Didier a répondu avec hésitation:
-Euh bien, le chef des Chappuis a cinq enfants, treize petits–fils, mais seulement deux petites–filles qu’il chérit bien, l’une a
vingt–deux ans, l’autre n’est pas encore adulte. A mon avis, si mon petit–fils peut lier l’engagement de mariage avec sa petite
fille ainée, notre famille prendra certainement essor!
Clélia Huet, tante aînée de Clément, a proposé:
– Euh bien, pour épouser la petite fille aînée Claudia Chappuis, je pense que le petit–fils aîné de notre famille sera un bon
choix.
Le petit–fils aîné, c’était le fils de Philbert, Gilles Huet.
– Clélia, a soupiré Philbert, Gilles a déjà la princesse norvégienné comme fiancée, et le mariage aura lieu cet été. Cette affaire
est partagée par toute la Cité Y, hein !
– Ouais, a dit Gilles, en fait, j’ai connu Claudia Chappuis. C’est une fille froide et peu sociale; elle ne s’est jamais présentée aux
banquets, et c’est encore plus difficile de la courtiser. De toute façon, je suis déjà engagé, et si je la courtise, les Chappuis
devineront mon vrai motif...
Josselin Huet, fils aîné de Mathéo, a pris la parole:
– Grand–père, pourquoi pas me laisser essayer?
Philbert a jeté un coup d’œil à son neveu assez banal, et secoué la tête :
-Josselin, les Chappuis sont puissants et arrogants, ils se moqueront même de Gilles, sans parler de toi !
Bien provoqué, Mathéo a dit :
– Tu parles, Philbert, la petite fille aînée n’est pas obligée à se marier avec un petit–fils aîné ! Peut–être notre Josselin a son
propre charme, mais qui sait?
– Haha, a ricané Philbert, si tu es contrarié, voyons si Josselin aura l’occasion de rencontrer Claudia. J’ai peur que cela fasse de
Josselin une blague.
A l’écouter, Didier a soupiré :
–
– Je dois avouer que Josselin n’est pas digne de Mlle Chappuis.
Cela dit, il a pensé à quelque chose, et s’est retourné vers Savin:
– Savin, d’après toi, si on laissait le fils de Méverin s’engager avec elle ?