Chapitre 1886
Il y avait des actrices qui se prostitueraient même pour de l’argent, mais pas Clothilde, pour qui l’argent. n’était pas important.
D’ailleurs, elle avait déjà prévu de prendre sa retraite après sa retrouvaille avec Clément. Elle voulait arrêter son travail dans le
milieu du spectacle et ensuite, une fois que Clément terminerait son mariage, elle l’épouserait et se concentrerait sur son rôle
d’épouse à la maison. Elle voulait même annoncer sa retraite lors de son dernier concert. Ainsi, elle n’était pas intéressée par ce
que Claudia avait dit.
Elle a donc dit:
Je suis désolée, je n’ai pas l’intention de trouver le sponsor pour cette tournée, de plus le concert est déjà en cours de promotion
et il est trop tard pour cela
Claudia a répondu :
– Tant que tu dis oui, ce n’est pas tard.
Sur ce, elle a fait un clin d’œil à Arsène. Arsène a dit :
– Je veux faire une grande campagne de charité au nom de ton concert. Je peux offrir un million. d’euros pour chaque concert,
et l’argent sera donné à une association à ton nom pour améliorer la qualité de vie et l’éducation des orphelins.
Clothilde a soudain hésité à ces mots. Elle avait failli refuser, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’Arsène puisse collaborer avec
elle de cette façon.
Après avoir appris que Clément avait vécu dix ans dans un orphelinat, Clothilde le chérissait toujours. Lorsqu’une personne
devenait adulte et entrait dans la société, il n’était pas grave de souffrir un peu, car cette vie était une sorte d’entraînement.
Cependant, si l’on souffrait trop pendant l’enfance, il serait difficile de s’en débarrasser pour le reste de sa vie. Après tout, les
expériences de l’enfance
déterminaient le caractère d’une personne.
Parce que Clothilde chérissait Clément, elle chérissait aussi les orphelins qui avaient la même expérience que Clément.
A ce moment–là, elle se sentait un peu honteuse et se disait :
«Comme je suis stupide ! J’aurais dû penser à faire quelque chose pour les orphelins, pourquoi devais–je attendre que
quelqu’un me le rappelle....
Sur ce, elle a dit:
– Eh bien, puisqu’il s’agit d’une œuvre de bienfaisance, c’est trop pour moi de donner ton argent en mon nom. Et pourquoi on ne
travaillerait pas ensemble pour faire ça, ton entreprise donne un million par
concert et moi aussi !