Chapitre 1942
Sans argent ni nourriture, la famille de Mme Xavier mourait de faim pendant une journée.
Les quatre avaient perdu beaucoup du poids ces derniers jours après l’enlèvement de Lorraine.
La famille Clément, la voisine. Ils avaient maintenant une vie vraiment pénible.
À midi, la famille de Clément se rendait en voiture à la villa thermale, un cadeau d’Édmond, où la famille a prévu de rester deux
jours pour se détendre.
À cette heure, Clélia était assise dans sa maison délabrée, regardant le plat à emporter qui venait d’arriver et se sentant
mélancolique.
À la Cité J, Clélia ne pouvait que compter sur des plats à emporter.
Mais Clément ne lui permettait pas de commander ses propres plats à emporter, ils étaient tous commandés et apportés par des
hommes de Clovis, et chaque repas ne coûtait pas plus de trois euros.
Ces derniers jours, Clélia a été contrainte de manger de nombreux fast-foods qu’elle n’avait jamais mangés auparavant.
Par exemple, des hamburgers, des frites, du poulet frit, etc.
Aux yeux de la famille Huet, ces aliments n’étaient tout simplement pas appétissants.
Mais maintenant, c’était tout ce que Clélia pouvait manger.
Hier, en raison du festival, de nombreux petits restaurants n’étaient pas ouverts et Clélia n’avait pas pu commander de plats à
emporter. Le subordonné de Clovis lui avait donc envoyé deux boîtes de nouilles. instantanées, un sac de jambon et deux œufs.
Clélia était tellement en colère lorsqu’elle avait vu la nourriture qu’elle avait dit qu’elle se suiciderait le jour du Nouvel An si elle
n’avait pas pu manger un steak.
Le jour de l’an, elle a finalement obtenu le steak qu’elle espérait, mais ce n’était qu’un steak normal.
Clélia mangeait depuis son enfance du boeuf Wagyu japonais importé, nourri au grain, qui coûtait très cher. Elle n’a jamais
mangé de boeuf de qualité inférieure et bon marché.
Elle a juste goûté ce steak et l’a immédiatement recraché, puis s’est gargarisée plusieurs fois. Elle n’a jamais goûté un steak
aussi mauvais que celui-là.
Clélia a ouvert la porte de la chambre avec colère et a interpellé l’homme de Clovis :
Ce steak que tu as apporté est-il destiné à nous, les hommes ?
L’homme était furieux de cette remarque:
Putain ! C’est ma mère qui a fait ce steak, et je pensais que c’était le nouvel an, et je te l’ai apporté, comment peux-tu dire ça ?!