Chapitre 2537
Chapitre 2537
Le Concorde était autrefois le seul avion supersonique utilisé commercialement dans le monde, et bien que nombreux soient les
jeunes qui n’en avaient peut–être jamais entendu parler, il avait indéniablement marqué l’histoire de l’aviation civile.
En observant l’évolution technologique de ces dernières décennies, on pouvait constater un phénomène intéressant: ces
dernières années, les progrès étaient relativement plus modérés.
Cependant, pendant la période de la Guerre froide, des années 60 aux années 80, c’était l’âge d’or où la technologie humaine
se développait de manière vigoureuse et effrénée.
A cette époque, les gens faisaient preuve d’une passion et d’une audace sans précédent dans le domaine technologique.
Alors que les ordinateurs n’étaient pas assez capables, l’Union soviétique envoyait des cosmonautes dans l’espace et les États–
Unis des astronautes sur la Lune.
De même, les avions civils subsoniques ordinaires avaient perdu tout intérêt à cette époque, car les gens avaient fièrement
franchi le seuil de l’ère supersonique.
En 1975, le Concorde, capable d’atteindre deux fois la vitesse du son, avait été officiellement mis en service. A l’époque, les
gens profitaient déjà des avions supersoniques à une vitesse de 2 150 kilomètres par heure. Aujourd’hui, il fallait près de deux
heures pour aller de la Cité Y à la Cité J, mais avec le Concorde, cela ne prendrait que 25 minutes.
Malheureusement, bien que cet avion soit extrêmement rapide, son efficacité énergétique était très faible, et avec la crise
économique et un grave accident aérien, il avait quitté la scène de l’aviation civile en 2003 pour disparaître du grand public.
La plupart des gens ont oublié son existence, mais quelques exemplaires avaient été soigneusement préservés. Cependant, ils
étaient devenus exclusivement la propriété des milliardaires de haut niveau.
Le grand–père de Clément, Didier Huet, en possédait un. L’achat de cet avion lui avait coûté une somme considérable pour les
modifications et l’entretien, et jusqu’à présent, il dépensait encore des millions de dollars chaque année pour les frais de base.
Cependant, bien que Didier ait dépensé une telle somme pour cet avion, il avait du mal à le faire voler ne serait–ce qu’une fois
par an.
Cependant, pour les grandes familles, cet avion avait la même importance que les armes nucléaires pour un grand pays. Il
pouvait rester inactif pendant des années, voire des décennies, mais dès qu’un événement majeur survenait, il pourrait être
utilisé immédiatement.
C’était pourquoi Edmond avait eu cette idée. Si Didier était prêt à prêter le Concorde à Clément, il serait tout à fait possible de se
rendre en Syrie en moins de quatre heures et demie, sans aucun problème!
Cependant, Didier attachait une grande importance à cet avion et à part lui-même, presque personne n’avait eu l’occasion de
l’utiliser Quant à Édmond, en tant que représentant de la famille Huet à la Cité J, il n’avait même pas la possibilité de contacter
directement Didier. Ainsi, cette affaire ne pouvait étre discutée qu’entre Clément et Didier.
Les paroles d’Édmond ont immédiatement réveillé l’enthousiasme de Clément. Il ne pouvait contenir sa joie et s’est exclamé
spontanément :
C’est incroyable ! Si nous avons le Concorde, nous pourrons économiser la moitié du temps!
En disant cela, il a sorti immédiatement son téléphone et a déclaré :
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Je vais l’appeler tout de suite. Je dois emprunter cet avion, quoi qu’il arrive!
Édmond a exprimé ses inquiétudes :
– Maître, on raconte que votre grand–père tient particulièrement à cet avion. Jusqu’à présent, il ne l’a jamais prêté ni autorisé qui
que ce soit à l’utiliser. Je crains qu’il ne veuille pas vous le prêter.
Clément a répondu d’un ton grave:
Peu importe, essayons d’abord de l’appeler !
Après ces mots, il a appelé immédiatement son grand–père, Didier.
Le téléphone a sonné seulement deux fois avant d’être immédiatement décroché.