Chapitre 2868
Depuis son départ de la Cité J, Clélia entretenait une anxiété profonde à l’évocation de cette ville. Celle–ci s’était inscrite comme
son échec majeur, une situation peut–être insoluble, laissant une empreinte sombre dans son esprit.
Réagissant à la tonalité inhabituelle dans la voix de Clélia, Bozonnet a interrogé promptement:
– Clélia, pourquoi cette réaction face à la Cité J? Y a–t–il un problème ?
Clélia, presque instinctivement, a coupé :
–
Tu as dit que Wilfrid avait été enlevé à l’Hôtel Buckingham ?
– Oui, a confirmé Bozonnet précipitamment, nos informations indiquent qu’il a été
emmené là–bas. Je ne peux pas dire si la famille Huet est impliquée, mais n’est–ce pas l’une de vos propriétés ? J’aurais besoin
de ton aide pour enquêter sur cet Événement...
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Laissant peu de place à l’incertitude, Clélia en a rapidement déduit l’implication de
ans cette affaire. En tant que subordonné de la famille Huet, Edmond
n’aurait pas osé s’en prendre à Wilfrid sans sa permission.
Réfléchissant à cela, elle a demandé à Bozonnet:
Est–ce que Wilfrid a eu des conflits avec quelqu’un ?
Des conflits? a hésité Bozonnet maladroitement, ce garçon a la manie d’offenser les autres avec son franc–parler constant, mais
il sait rester dans certaines limites. S’il savait que l’autre personne était puissante, il agirait avec plus de précaution.
Wilfrid a ajouté :
– J’ai peur qu’il ait croisé quelqu’un de jeune et impulsif, quelqu’un d’irréfléchi aurait cherché à lui nuire sans se soucier de son
identité ou de sa famille. Gérer ce genre de situation serait compliqué.
Bozonnet a fait une demande empreinte de supplication :
–
Clélia, si cela ne te dérange pas, pourrais–tu contacter quelqu’un de la famille Huet à la Cité J?
Après un bref moment de réflexion, Clélia a répondu avec incertitude:
– D’accord... Je vais d’abord me renseigner sur la situation
– Parfait ! a soupiré Bozonnet–avec soulagement, au fait, Clélia, tu aimes le jade,
n’est–ce pas ? J’ai fait l’acquisition d’un bracelet vert auga, tu aimes le jade,
est déjà disponible à la Cité Y. Lorsque tu auras le temps,
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s d’un marchand
s le vo
birman. Il
il te plaira
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sûrement !
Un sourire illuminait le visage de Clélia tandis qu’elle a demandé :
–
Veux–tu que je voie le bracelet ou que je vienne chez toi ?
Bozonnet a souri et a répondu :
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Error
– Pourquoi choisir ? Wilfrid n’est pas présent aujourd’hui. S’il est en sécurité à la Cité J, nous pourrons profiter de quelques jours
ensemble.
– Parfait ! Je vais passer un appel tout de suite. Je doute qu’il y ait un problème, a ajouté Clélia avec un sourire.
Plein de joie, Bozonnet s’est exclamé :
–
– C’est fantastique ! J’attendrai tes bonnes nouvelles avec impatience!
Clélia a répondu simplement :
–
– Bien sûr, je te recontacterai.
Elle a raccroché et n’a pu s’empêcher de ressentir une certaine inquiétude. Elle a pensé :
<< Si c’est vraiment Clément que Wilfrid a offensé, il se pourrait que la situation soit compliquée... Après tout, cet homme a
même retenu sa propre tante, alors que dire d’un inconnu ? »
Cependant, elle a rapidement changé d’avis :
<< Peu importe s’il y a une solution ou non, je dois d’abord appeler pour clarifier la situation. Après tout, Bozonnet m’a
contactée, je me dois de faire de mon mieux. >> Pendant dernières années, Clélia et Bozonnet avaient cultivé une liaison
discrète.
La femme de Bozonnet était décédée depuis longtemps, et au cours de ces années récentes, il avait alterné entre des aventures
frivoles et des relations avec diverses femmes. De son côté, Clélia avait perdu tout attachement envers son mari depuis
longtemps en raison du déclin de sa belle–famille et de l’incompétence de son mari. Initialement, Clélia avait envisagé le
divorce, mais son père Didier avait fermement refusé. Il estimait que sa fille, âgée déjà de quarante ou cinquante ans, ne devait
pas ternir la réputation familiale en divorçant. Par conséquent, Clélia avait fait de son mieux pour satisfaire son père et, devant
son refus catégorique du divorce, elle avait fini par abandonner cette idée.