Big Novel

Chapitre 3106
Une fois l’appel connecté, Quentin a demandé sans détour à Lussier:
-As–tu de bonnes nouvelles à me rapporter ?
– Maître... a répondu Lussier avec nervosité, cet Hamid a envoyé un intermédiaire pour exprimer son désir de faire la paix
aujourd’hui...
Faire la paix ? Quentin s’est mis en colère, lui et les soldats sous ses ordres sont responsables des plus de deux mille cinq cent
soldats sacrifiés de mon Dragon Noir, et je n’accepterai pas d’autre issue que de les anéantir autant que possible! Lussier a
rassemblé son courage en disant :
– Maître, mais le problème est que nous ne pouvons pas les anéantir, et la seule solution est de les assiéger. Mais on ne peut
pas laisser ça continuer ! Parce que nos dépenses économiques quotidiennes sont très importantes...
Quentin a dit fermement :
Tant que vous les encerclez complètement sans leur laisser aucune chance de s’échapper, il ne leur faudra pas longtemps pour
s’effondre ou simplement épuiser tout leur matériel ! Ce ne sont qu’une bande de bandits du Moyen–Orient, comment
pourraient–ils mener une bataille prolongée contre nous ?
Lussier a laissé échapper un soupir :
– Hélas... mais Hamid stocke depuis longtemps une quantité astronomique de matériel stratégique. A vrai dire, la quantité de
matériel qu’ils ont maintenant est suffisante pour laisser dix mille personnes survivre une année entière. Mais nous ne pouvons
pas rester là pour les assiéger une année entière. Et maintenant, l’armée gouvernementale va abandonner...
Puis, Lussier a présenté en détail à Quentin la situation actuelle en Syrie. Quentin, ayant appris toutes ces pertes, a été
extrêmement en colère et a maudit:
– Lussier! Mon Dragon Noir n’a jamais subi une telle perte au cours de ses années d’existence, sans parler de se mettre dans
une situation si passive! Toi, tu as bien fait !
Lussier était très lésé à ce sujet, et a dit avec agonie:

-Maître, je reconnais que j’ai été un peu fier avant, car je ne pensais pas pouvoir rencontrer un adversaire si puissant en Syrie.
Je suis prêt à accepter votre punition à tout moment; mais maintenant, cet Hamid se défend dans ses terrains, avec une grande
quantité de nourriture et de fournitures, et nos soldats n’y peuvent rien faire !
– Si les forces gouvernementales se retirent et qu’il ne reste plus que nos soldats pour encercler Hamid, la situation sera encore
plus délicate, parce que les forces gouvernementales ne paieront que pour les mercenaires qui travaillent pour elles. Mais nous
avons non seulement perdu la bataille mais nous sommes aussi allés à l’encontre de leurs souhaits, et dans ce cas, elles
s’énerveront probablement contre nous. Cela en vaudra plus que la peine quand cela se produira....
Quentin était tellement en colère qu’il était impatient de se rendre personnellement en Syrie et de mettre cet Hamid en pièces,
car il savait que si cet Hamid mourait, son armement serait définitivement démantelé, et tous les problèmes seraient alors
résolus.
Cependant, en regardant les piles de cercueils bon marché devant lui, il se disait en son for intérieur qu’il ne devait pas se
laisser distraire à ce moment critique.

Bien que je sois certain de pouvoir éliminer cet Hamid en secret, il ne reste plus beaucoup de jours avant la Toussacré, et le
temps presse ! Même si je partais du Pays C vers la Syrie maintenant, le temps passé sur la route seule prendrait au moins une
trentaine d’heures pour un aller–retour! s’est–il dit, si je suis retardé par des facteurs imprévus, je ne serai pas à temps pour
monter à la Montagne Huet pour exercer ma vengeance!

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