Chapitre 3129
Trois heures plus tard, les éclaireurs d’Hamid ont fait savoir que les forces gouvernementales avaient commencé à se retirer. La
plupart des fantassins du gouvernement sont partis un par un dans leurs véhicules, et l’artillerie et les véhicules blindés d’origine
se sont retirés vers la capitale, ne laissant que quelques soldats emballant des tentes et d’autres fournitures.
À ce moment–là, l’adjudant d’Hamid est venu signaler qu’un hélicoptère s’approchait de la base. Sachant qu’il devait s’agir de
Sarid qui venait signer l’accord de trêve, Hamid a demandé à son adjudant d’amener Sarid directement à son bureau dès son
arrivée.
Bientôt, plusieurs soldats ont amené Sarid et Lussier à son bureau.
Sarid a dit respectueusement en voyant Clément :
-Maître Clément, je suis vraiment désolé de t’avoir fait attendre !
Clément a souri,
– C’est bon, comment va la situation de ton côté ?
Sarid a dit,
La grande majorité des officiers du Dragon Noir ont avoué leur complot, nous avons recueilli un grand nombre de preuves, la
vidéo est en train d’être montée par une organisation professionnelle et sera diffusée au monde entier plus tard.
En disant cela, Sarid a sorti une autre pile de papier épais et l’a tendue à Clément en disant :
–
Maître Clément, voici l’aveu de Lussier.
Clément l’a pris et ne l’a pas dépliée immédiatement pour la lire, mais a demandé:
Sarid, as–tu apporté l’accord de trêve ?
– Je l’ai apporté !
Sarid est sorti précipitamment un document et en a tendu une copie à Clément et une autre à Hamid, en disant :
– C’est le modèle de notre accord de trêve, Commandant Hamid peut le lire en premier, Maître Clément ne comprend pas
l’arabe, alors laisse–moi te l’expliquer.
Clément a acquiescé et a dit:
– D’accord, allez–y.
Sarid a dit :
– Tout d’abord, je suis personnellement, ainsi que mes supérieurs, très reconnaissant envers Maître Clément, tu m’as non
seulement sauvé, mais tu as aussi sauvé notre pays.
Clément a fait un signe de la main :
–
– C’est pas grave.
Sarid a dit :
– C’est pourquoi nous n’avons pas formulé beaucoup d’exigences dans cet accord. Dès que le commandant Hamid acceptera
cet accord, nous entrerons tous deux immédiatement dans un cessez–le–feu indéfini, et nous interdirons à nos soldats, à nos
armes et à nos véhicules de pénétrer dans les trente kilomètres autour de la base du commandant Hamid, et Commandant
Hamid pourra continuer à développer sa base à l’avenir sans que nous intervenions.
Sarid a ajouté :
– Bien sûr, nous respectons Commandant Hamid, mais nous espérons aussi qu’il ne prendra pas l’initiative de lancer une
attaque contre nous; s’il peut le faire, nous ne lancerons jamais une guerre contre lui. Les deux parties se développeront
pacifiquement et ne s’attaqueront pas l’une l’autre !
Clément savait qu’il était impossible pour eux de coexister pacifiquement de façon permanente, mais tant qu’il pouvait sortir
Hamid du siège maintenant, cela, lui donnerait plus de temps et d’énergie pour améliorer sa force.
Clément a demandé à Hamid:
– Commandant Hamid, as–tu des commentaires à faire ?
Hamid a répondu :
– Je n’ai pas d’opinion!
Clément a acquiescé:
– Puisqu’ils n’ont pas d’avis tous les deux, c’est réglé, vous n’avez plus qu’à signer.
7/2
Les deux ont dit :
Bien !
Clément a profité du temps où les deux signaient, il a feuilleté l’aveu de Lussier, au début il ne pensait pas qu’il y avait un
problème, mais après avoir regardé de plus près, Clément a également été surpris !