Chapitre 3284
L’expression de tous les témoins a été marquée par la stupéfaction.
Personne n’aurait anticipé que Quentin, en tant que Guerrier à huit étoiles, n’aurait même pas eu l’occasion de combattre
Clément, il a pris la décision radicale de détruire complètement les méridiens.
Même Clément lui–même a été légèrement surpris par cette situation.
Il s’attendait à ce que Quentin se batte avec acharnement, mais il ne s’imaginait pas que ce dernier allait détruire les méridiens
de manière immédiate.
A ce moment–là, Quentin a violemment cogné sa tête contre le sol et s’est écrié à haute voix :
– C’est entièrement ma faute, M. Clément. Je vous en prie, laissez mes parents convenablement tranquillement et pardonnez à
ceux qui m’ont suivi au combat pendant de nombreuses années. Si vous le souhaitez, je suis prêt à me prosterner devant vous
jusqu’à la mort !
Pour Quentin, il avait pleinement conscience qu’il n’était en aucun cas l’adversaire de Clément, et ses soldats ne l’étaient pas
non plus.
Les alliés de Clément derrière lui n’avaient même pas encore agi, et de son côté, il avait déjà perdu trois Colonels. Même si ces
derniers osaient encore se battre jusqu’à mort contre Clément, ils n’avaient aucune chance de l’emporter.
La probabilité la plus élevée était une défaite totale, et à ce moment–là, ni lui ni ses soldats ne pouvaient espérer une issue
favorable. Les cercueils de ses parents se retrouveraient également sous le contrôle de Clément.
C’était pourquoi Quentin avait pris la décision de détruire les méridiens et de supplier Clément pour sauver les cercueils de ses
parents et épargner les autres soldats du Dragon Noir en vie.
Il a déjà mis sa propre vie de côté.
Tant que Clément était satisfait et laissait ses parents et ses soldats en paix, il était prêt à mourir ici sans aucune plainte. A ce
moment–là, Alceste a failli s’évanouir.
Il avait placé tous ses espoirs en Quentin pour devenir son soutien solide, mais à présent, ce dernier a détruit ses méridiens et
est devenu un inutile.
Du côté de Clément, de nombreuses personnes trouvaient cette scène satisfaisante, mais l’expression de Laure a montré un
peu de pitié.
Elle avait vu Quentin grandir, et en voyant sa situation actuelle, elle n’a pas pu s’empêcher de ressentir de la sympathie. Alors,
elle espérait même que Clément pourrait faire preuve de clémence et ne pas poursuivre davantage.
Cependant, dès qu’elle s’est souvenue que Clément lui avait demandé de ne pas plaider en faveur de Quentin avant leur arrivée
sur la Montagne Huet, elle ne savait pas comment agir.
A ce moment–là, Clément a fixé Quentin sans la moindre émotion apparente et a déclaré froidement :
–
– Le fait que tu aies détruit les méridiens est entièrement dû à ta faiblesse et à ton désir d’obtenir mon pardon. Cela semble
courageux en surface, mais en réalité, c’est simplement une mesure désespérée. Tout ce que tu fais est uniquement pour
préserver les corps de tes parents et leurs cercueils. Je ne te pardonne pas.
A ces mots, Quentin a sombré encore plus profondément dans la désolation, s’est incliné brusquement et a frappé sa tête contre
le sol.
Son front était déjà couvert de sang, avec plusieurs blessures profondes qui continuaient de saigner. Malgré cela, il a supplié à
voix haute :
–
– M. Clément, je vous en prie, ayez pitié de mes parents!
Clément est resté insensible.
Quentin s’est cogné de nouveau la tête contre le sol, et lorsque son visage s’est relevé, il était entièrement ensanglanté. Il a
encore crié à haute voix :
–
– M. Clément, je vous en prie, ayez pitié de mes parents!
Clément gardait son expression impassible, sans prêter aucune attention à Quentin et à son visage ensanglanté.
Après tout, Quentin avait précédemment menacé de torturer ses parents, donc même s’il devait mourir ici, Clément ne
ressentirait aucune compassion.
Face à cette indifférence, Quentin a frappé de nouveau violemment sa tête contre le sol. Cette fois–ci, le sang a jailli de toutes
parts, et il a murmuré faiblement :
– M. Clément... Je vous en prie... Ayez pitié... Ayez pitié de mes parents...
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Chapitre 3284
Clément a conservé son expression froide comme la glace et a demandé :
O O Estor
Quentin, ne comprends–tu toujours pas la situation? Qu’est–ce qui te donne le droit de me demander d’avoir pitié de tes
parents?
Devant l’insensibilité de Clément, Quentin s’est senti complètement désespéré. Soudain, il s’est tourné vers les cercueils de ses
parents et s’est mis à pleurer à chaudes larmes :
– Papa... Maman... Je suis désolé pour vous, d’avoir dû supporter les conséquences de mes actes... Je suis vraiment