HOMME INACCESSIBLE

Chapitre 3623
Quand Kyan avait été blessé par les subordonnés d’Hector, il avait été envoyé directement en ambulance à l’Hôpital du peuple à
la Cité J.
Et sur l’invitation de Clément, Remi était aussi allé en personne à l’hôpital pour nourrir Kyan une moitié de la Pilule Sangeur, Par
conséquent, tous les dossiers de traitement de Kyan étaient conservés dans le système d’information médicale de cet hôpital.
Ces dernières années, avec le développement des ordinateurs et d’Internet, presque tous les hôpitaux ont commencé à mettre
en service le nouveau registre électronique des patients, qui pouvait non seulement enregistrer toutes les informations du
patient, les résultats de chaque examen, les dossiers médicaux remplis par un médecin et les certificats médicaux, mais plus
important encore, qui pouvait conserver toutes les données d’imagerie médicale du patient pour que les médecins puissent les
consulter à tout moment.
Cependant, bien que ce système soit pratique, il risquait de divulguer les informations personnelles des patients.
La famille Brunelle, sans aucun doute, était assez puissante pour recruter une grande variété de talents, y compris des hackers.
Alors, entendant les mots de Rosélyne, Mariana a immédiatement demandé à ces hackers d’attaquer le système d’information
médicale de nombreux hôpitaux publics de la Cité J, puis a commencé à chercher des pistes utiles par élimination. Selon le plan
de Rosélyne, des hackers avaient d’abord besoin d’extraire les informations de tous les patients avec une paraplégie, et ensuite,
ils devaient trouver ceux qui étaient renvoyés de l’hôpital après leur guérison.
Bientôt, Rosélyne avait un résultat.
Depuis quelques années, il y avait 1 300 patients avec une paraplégie élevée à la Cité J, dont plus d’une douzaine étaient sortis
de l’hôpital, mais en fait, ces personnes soi-disant guéries n’avaient pas en effet une lésion du cordon spinal, de sorte qu’après
un traitement systématique, ils étaient progressivement capables de se tenir debout et de marcher lentement.
Et il n’y avait qu’une seule personne qui s’est vraiment rétablie, c’était le beau-père de Clément, Kyan.
Voyant les dossiers de traitement de Kyan, Rosélyne a dit d’un air choqué :
–

– C’est une personne qui s’appelle Kyan. Il était hospitalisé à cause d’un accident de voiture l’été dernier et les résultats de sa
tomodensitométrie ont montré qu’il souffrait d’une lésion complète de la moelle épinière, ce qui est cliniquement irréversible,
mais dans l’après-midi, sa tomodensitométrie a montré qu’il s’est complètement remis de sa lésion de la moelle épinière. Quelle
chose incroyable !
Mariana a jeté un coup d’oeil sur le résultat d’enquête et s’est exclamée de surprise :
Mademoiselle, il s’est écoulé environ un demi-mois entre l’hospitalisation de Kyan et l’arrivée de Remi à la Cité J. C’est
sûrement Remi qui a soigné Kyan.
Rosélyne a hoché légèrement la tête et a repris :
– En une seule journée, il a guéri un malade avec la lésion de la moelle épinière. Nous ne pouvons même pas le décrire
simplement comme un médecin excellent. Il semble que Remi soit exactement merveilleux. Peut-être, j’ai tort... Elle s’est
interrompue avant de continuer :
– Mariana, prends un rendez-vous avec Remi. Quoi qu’il arrive, je dois voir Remi dans la Pharmacie Bertillon demain.
Tôt le lendemain matin, Mariana a fait un rendez-vous avec Remi d’un malade avec cinq mille euros.
Remi, déjà âgé, n’avait pas beaucoup d’énergie, alors il ne pouvait voir que quelques patients par jour et naturellement, il était
difficile pour des patients de prendre rendez-vous avec lui.
Bientôt, Rosélyne, accompagnée de Mariana, est arrivée dans la salle d’attente dans la Pharmacie Bertillon.
Aujourd’hui, Remi travaillait le matin et Éva, sa petite-fille, était également là pour l’aider, aussi pour accumuler des expériences.
Voyant Rosélyne, Éva était surprise de sa beauté. Bien qu’elle ait toujours été très confiante dans son apparence, devant
Rosélyne, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu inférieure.
Après avoir vérifié la fiche dans la main de Rosélyne, elle l’a laissée s’asseoir dans la salle d’attente, en lui disant :
– Madame, s’il vous plaît, attendez un instant, je vous informerai si c’est à votre tour.