Chapitre 366
Brice, préférant garder sa dignité, est retourné silencieusement dans sa chambre avec sa béquille.
Même si Mme Xavier n’était pas satisfaite, elle n’avait d’autre choix que d’accepter le retour de Mireille pour le moment. Elle
dépendait toujours de Vivian pour ses besoins, alors il n’était pas judicieux de contrarier Mireille à ce moment-là. Vivian, voyant
que les choses se résolvaient, s’est enfin soulagée et a encouragé Mireille en disant :
– Maman, lève-toi rapidement, rentrons chez nous.
Mirelle a simplement hoché la tête en larmes, comme si elle avait survécu à une catastrophe.
Elle n’avait vraiment plus d’autre choix, sinon elle ne risquerait pas de revenir et d’être moquée par Mme Xavier.
A présent, son plus grand souhait était d’avoir un abri, au moins pour se protéger du vent et de la pluie, sans se soucier des
repas quotidiens. Rentrer au Quartier Glitact à la Cité J était la meilleure option pour elle à ce stade.
De plus, elle était heureuse de constater que sa fille, qui n’avait jamais eu d’ambition et n’avait jamais travaillé, avait maintenant
une carrière qui se développait de manière assez fluide.
Cette fois-ci, Mireille n’aurait plus à craindre pour sa vie.
Se sentant complètement soulagée, elle voulait suivre Vivian pour rentrer, mais soudain, elle s’est rappelé quelque chose. Elle a
fait demi-tour vers la voiture de Lorraine et a exprimé sa gratitude :
WAS
– Lorraine, je te remercie vraiment pour tout à l’heure. J’ai agi de manière inappropriée en tant que belle-sœur, et je te demande
de ne pas descendre à mon niveau. Je m’excuse...
Après ces paroles, Mireille s’est inclinée immédiatement devant Lorraine.
Cette dernière, surprise par cette humilité soudaine, a été momentanément déconcertée et a répondu avec embarras :
– Regarde-toi, tu étais là à crier et hurler devant moi pendant des années, et maintenant tu parles si gentiment. C’est
déconcertant.
Mireille a soupiré et a murmuré :
– Avant, je ne comprenais pas. Je pensais qu’il fallait se disputer avec toi devant Mme Xavier pour obtenir des faveurs. Mais
maintenant, je réalise qu’il est inutile de se battre pour ses faveurs devant une personne aussi indifférente. Il suffit d’être soumis
et obéissant selon elle. Après tout, à ses yeux, nous sommes considérées moins que des chiens.
Lorraine a été profondément touchée et a déclaré avec conviction:
– Je te le dis, Mireille, tu as totalement raison ! Cette vieille sorcière est dépourvue de cœur et de conscience. Même si tu lui
offrais tout, elle ne reconnaîtrait pas tes bienfaits. Elle n’est toujours pas satisfaite après avoir pris tout ce que tu as.
Mireille a acquiescé sérieusement:
– Je l’ai vraiment compris cette fois-ci. Je ne verserai plus une seule larme même si elle meurt !
Lorraine a plaisanté :
– Si elle meurt, je ne verserai pas de larme non plus. Au contraire, j’achèterai quelques feux d’artifice et les tirai pour fêter ça !
Entendant cela, Kyan a toussé deux fois pour rappeler :
– Lorraine, tu devrais te calmer... En tout cas, elle est ma mère...
Lorraine lui a lancé un regard furieux et a répondu avec colère :
– Si tu te sens si proche de ta mère, pourquoi ne vas-tu pas habiter avec elle?
Kyan a répliqué d’une voix étouffée :
– Pourquoi habiter avec elle?
Lorraine a dit :
– Va vivre avec elle et prends soin d’elle. Tu veux être un fils dévoué, n’est-ce pas ?
Kyan s’est immédiatement tu avec intelligence.
Il avait bien compris que si sa femme était un baril de poudre, sa mère était le meilleur allumeur de feu, garantie d’explosion.
initiative. Ainsi, il ne devrait pas s’engager de manière imprudente et chercher des ennuis de sa propre