Chapitre 3748
Clément a dit en souriant :
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– M. Bernard, notre patron nous a demandé de venir vous proposer des antiquités du Pays C, si vous avez des antiquités
préférées, nous pourrons vous accorder des réductions de prix.
Bernard ne s’attendait pas à ce que les deux hommes viennent simplement pour lui vendre des produits, alors il a demandé
avec étonnement:
– Quoi ? Vous faites aussi des ventes de porte-à-porte?
Clément a hoché la tête et a dit en souriant:
– Oui, c’est vrai, c’est aussi une vente qu’on fait spécialement pour vous.
Cela dit, il a dit à Florentin qui était près de lui:
– Bon, Florentin, sors toutes les bonnes choses que tu conserves précieusement, et montre-les à M. Bernard!
Florentin s’est empressé de déplier son paquet, révélant un tas de bricoles de toutes les sortes.
Il aimait bien ce paquet enveloppé dans un morceau de toile, parce que ça lui permettait d’emporter aisément ses bricoles en
cas de fuite.
En regardant les bricoles sur le sol, Bernard ne pouvait alors s’empêcher de dire en fronçant les sourcils:
– Putain... c’est quoi, ça ?
– Ce sont tous des antiquités qui valent de l’or, a dit Clément en souriant.
– Quoi ?!
Bernard a montré du doigt une coupe en bronze et s’est écrié en écarquillant les yeux :
– Mais regardez bien, la patte de cette coupe est déjà endommagée, et il y a du plastique à l’intérieur !
En l’entendant, Florentin a paniqué et a dit à Clément à voix basse :
– Maître Clément... ces... ces produits ne sont pas de bonne qualité et peut-être qu’ils ont été endommagés quand je les ai
fourrés dans le paquet... Sur ce, il a demandé avec anxiété :
– Maître Clément, ce vieux étranger l’a découvert, qu’est-ce qu’on fait alors?
D’après Florentin, il ne serait plus possible de traiter cette affaire. Après tout, Bernard a déjà découvert que ces antiquités
étaient des contrefaçons, alors comment voudrait-il les acheter ?
Néanmoins, Clément ne semblait pas du tout effarouché, et il a dit à Florentin:
– Ne t’inquiète pas, je m’occupe.
À ces mots, il a pris la coupe et a dit sérieusement à Bernard:
– M. Bernard, c’est la copie d’une coupe en bronze datant d’il y a plus de deux mille ans, tu sais bien que les ustensiles en
bronze font partie des patrimoines culturels les plus précieux de notre pays et ne sont jamais mis en vente, donc nous ne
pouvons que vendre ces produits artisanaux copiés à vous les visiteurs étrangers.
Clément a désigné du doigt la patte endommagée de la coupe et a poursuivi :
– Regarde, nous employons le plastique comme matière première, c’est non seulement pour conserver l’énergie et protéger
l’environnement, mais aussi pour répondre aux voeux de l’état qui souhaite réaliser les objectifs du pic des emissions de
carbone et de la neutralité carbone. Après tout, bien que le plastique ne vaille pas cher, c’est dégradable et non polluant !
Cela dit, Clément s’est interrompu et a repris :
– Normalement, le prix de ce produit est de 1,8 million d’euros, mais puisque c’est déjà endommagé, nous pouvons vous
accorder une remise et avec seulement 1,788 million d’euros, vous pourrez le prendre !
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