Big Novel

Chapitre 3757
Florentin a ajouté:
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— La peinture que j’ai montrée tout à l’heure, un étudiant de l’Académie des Beaux-Arts la peinte pour moi, seulement 50 euros
la pièce. D’habitude, je la vends dans la Rue d’Antiquité pour plus de 8 000 euros. Si je réussis à vendre une de ces toiles, je
n’aurai plus besoin de vendre quoi que ce soit pendant au moins deux mois. C’est principalement parce que je crains les ennuis.
Clément lui a demandé;
– Comment réagis-tu généralement quand des ennuis surviennent ?
Florentin a souri maladroitement et a expliqué :
– En général, sí quelqu’un se plaint, c’est parce qu’il veut être remboursé. Tout dépend de la situation. Si la personne ne semble
pas menaçante, je me bats pour ne pas rembourser. Le principe de base dans la Rue d’Antiquité est de ne jamais rembourser.
Clément a insisté:
– Et si tu rencontres quelqu’un que tu ne peux pas affronter?
Florentin a gratté sa tête et a ri:
– Si c’est le cas, je choisis généralement de m’enfuir en premier. Si je peux m’échapper, c’est parfait. Si je ne peux pas, je n’ai
d’autre choix que de rembourser sincèrement.
Clément a souri en signe d’approbation et a déclaré :
– En résumé, tu ne peux pas garantir que chaque transaction se termine sans problème. Globalement, combien gagnes-tu par
an?
Florentin a réfléchi un instant et a répondu avec un sourire:
– Si on prend en compte toutes les situations, je tourne autour de 40 000 à 50 000 euros par an.
Clément a hoché la tête et a poursuivi :

– D’accord, Florentin, je vais te proposer un salaire fixe de 80 000 euros par an. A l’avenir, abandonne les tromperies dans la
Rue d’Antiquité. Change complètement, suis Clovis et obéis à ses instructions.
En entendant cela, Florentin a été stupéfait.
Il n’aurait jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, que Clément voudrait qu’il travaille aux côtés de Clovis.
Choqué, il a posé la question:
– Maître Clément... Je... Je n’ai aucune marque distinctive, pourquoi voudriez-vous que je suive Clovis pour travailler ?
Clément a esquissé un sourire et a expliqué :
– Clovis a du courage, mais il lui manque de finesse. Ta présence à ses côtés en tant que conseiller serait certainement
bénéfique pour lui.
Clément admirait sincèrement certaines qualités de Florentin. Malgré ses modestes origines, il était indéniablement expérimenté
et se démarquait par une réactivité et une adaptabilité supérieures à la normale.
Un individu aussi talentueux, s’il restait dans la Rue d’Antiquité, aurait pu facilement tirer des dizaines de milliers d’euros par an
en escroquant les gens, ce qui serait vraiment dommage.
Ainsi, il a fixé Florentin du regard et lui a posé une question directe:
– Veux-tu y réfléchir ? Lorsque tu auras pris ta décision, donne-moi une réponse claire.
Florentin n’a pas hésité à répondre :
– Pas besoin d’y réfléchir ! Maître Clément, je suis prêt à vous servir, ainsi que Clovis, de tout cœur !
Pour Florentin, la vie dans la Rue d’Antiquité était tout sauf facile. Entre les complots pour tromper les gens et la constante
menace de représailles, il devait aussi composer avec la méfiance de ses collègues, souvent victime de rivalités et de
sabotages.
C’était pourquoi il avait longtemps espéré trouver une opportunité pour un emploi plus stable, ne serait-ce que pour rendre le
reste de sa vie plus agréable.

Clément a exprimé sa satisfaction en hochant la tête et a déclaré :
– Parfait, alors je vais appeler Clovis. Rends-toi plus tard au Restaurant Gusto pour le retrouver.
Florentin n’aurait jamais imaginé que Clément lui donnerait l’ordre de rejoindre directement Clovis. En travaillant pour Clovis à la
Cité J, il pourrait même marcher avec arrogance, car personne n’oserait le défier.
En réfléchissant à cela, Florentin a montré son enthousiasme en acquiescant continuellement :
– D’accord, Maître Clément ! Merci infiniment, Maître Clément !

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