Big Novel

Chapitre 3761
Vivian avait compris les raisons de tout cela. Après avoir réfléchi un moment, il a déclaré :
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– D’accord! 10 000, c’est 10 000 ! J’ai déjà conclu la vente, ma commission sera versée le mois prochain. Donne-moi le compte
du concessionnaire, je transférerai l’argent.
Deschanel lui a rappelé gentiment:
– Mon pote, souviens-toi, tu dois récupérer la voiture le 15 du mois prochain. Si tu romps le contrat, ces 10 000 euros seront
perdus.
Vivian a prudemment demandé :
– Pourrais-tu la réserver jusqu’au 20? Ainsi, en cas de pépin, j’aurai le temps de réagir. Parfois, le département financier de mon
entreprise peut être en retard d’un ou deux jours pour les salaires.
Deschanel a répondu sans hésitation:
– Pas de problème. Avec les 10 000 euros, je peux gårder la voiture pour toi jusqu’à la fin du mois prochain.
Vivian a soupiré de soulagement et a souri :
– Alors, tout sera parfait, sans aucun doute.
Deschanel a ajouté:
– Bien, je vais te donner le compte. Tu fais d’abord le virement, puis tu enregistres une vidéo où tu expliques clairement que tu
es volontaire pour verser 10 000 euros pour réserver la voiture. Tu paieras le reste de l’acompte avant le 31 du mois prochain
pour récupérer le véhicule. Je vais te préparer le texte tout de suite, ainsi que le numéro de châssis et le code moteur. Tu
n’auras qu’à les mentionner lors de l’enregistrement de la vidéo.
Vivian s’est exclamé avec surprise :
– C’est vraiment aussi simple ? Je n’ai pas besoin de passer chez le concessionnaire pour signer le contrat ?

Deschanel a esquissé un sourire et a répondu :
– De nos jours, la plupart des contrats se signent par vidéo. Même les banques demandent à leurs clients de réaliser leur propre
video. C’est facile, pratique, et il n’y a aucun risque. Les intérêts des deux parties sont bien protégés.
Vivian a acquiescé et a dit :
Envoie-moi les détails, je vais enregistrer la vidéo.
Deschanel lui a rapidement envoyé un ensemble de textes. Profitant d’une pause, il s’est rendu dans la salle d’allaitement du
centre commercial et a enregistré la vidéo.
Durant l’enregistrement, il a également présenté sa pièce d’identité, se conformant aux exigences de l’autre partie.
Le texte était clair et simple. Il s’engageait à verser 10 000 euros d’arrhes au concessionnaire pour réserver la Porsche 718. Les
20 000 euros restants seraient payés d’ici à la fin du mois prochain, constituant un acompte total de 30 000 euros.
Simultanément, il effectuerait les formalités d’assurance chez le concessionnaire pour respecter le contrat.
La clause de responsabilité en cas de rupture de contrat était tout aussi simple. Si le client ne parvenait pas à régler le solde de
l’acompte à temps et à récupérer le véhicule, les 10 000 euros serviraient de pénalité de rupture de contrat, à verser au
concessionnaire. La vidéo, identifiant clairement les parties responsables et le numéro de châssis du véhicule, avait déjà une
validité juridique.
Par la suite, Vivian a envoyé la vidéo à Deschanel, qui l’a confirmée sans problème, avant de lui fournir le compte du
concessionnaire.
Vivian a ouvert immédiatement l’application bancaire sur son téléphone portable et a transféré les 10 000 euros depuis son
compte.
Étant donné que cet argent correspondait à la pénalité de rupture de contrat stipulée dans le contrat vidéo, une fois le transfert
effectué, l’accord était considéré comme définitivement en vigueur.
En vérifiant le solde de son compte bancaire, Vivian s’est rendu compte qu’il ne lui restait que 600 euros, créant un sentiment de
vide momentané. Cependant, en pensant aux presque 30 000 euros de commission qu’il percevrait le mois suivant et à sa
Porsche 718 tant attendue, son excitation est montée en flèche.

Il savait qu’à partir de ce moment, il devait compter les jours, car le 15 du mois prochain serait le grand jour où il recevrait sa
première voiture, une Porsche qu’il désirait ardemment.
Il s’imaginait déjà rentrant dans son quartier, entouré de regards envieux de ses voisins.
C’était alors que son téléphone a reçu un message de son directeur, lui demandant :
[ Vivian, où es-tu pendant les heures de travail ? On ne t’a pas vu depuis si longtemps ! Rentre vite, il y a un gros problème!]

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