Chapitre 3836
Sétrien était extrêmement douloureux.
Il ne s’attendait pas à ce que son fils aîné, qui était à ses yeux pieux et soumis d’habitude, veuille qu’il meure. Dans ce cas,
comment pourrait ce gars-là tolérer qu’il aille à la Cité J pour acheter la Pilule de Renouveau ?
+10 Bonus >
Bien que Sétrien ne soit pas content, il savait très bien qu’il n’avait pas la compétence d’affronter Ardouin, puisque ce dernier a
persuadé tous les administrateurs et qu’il est devenu le nouveau président.
De plus, que tant d’administrateurs supportent Ardouin prouvait également qu’ils ne le croyaient plus.
Il était âgé, et c’était impossible pour lui de reprendre le poste due Président du Groupe Brunelle. Après tout, il était maintenant à
des dizaines de milliers de kilomètres des États-Unis, le centre du pouvoir de la famille Brunelle. Même s’il rentrait aux États-
Unis, comment pourrait-il
concurrencer avec Ardouin ?
Il a essayé de retenir sa colère, en disant :
– Bien, puisque tu as tout arrangé. Quand je suis mort, enterre-moi dans le Pays C, je veux rester avec mes parents.
Mais Ardouin a refusé
– Désolé, père, je t’ai déjà choisi un bon cimetière aux États-Unis. C’est le cimetière le plus cher et tes voisins sont des
présidents successifs des États-Unis et des personnes les plus riches. Je crois que tu sois content.
Sétrien a dit d’une voix tremblante :
– C’est ma seule demande, tu ne peux pas me satisfaire ?
Ardouin s’est exclamé d’un air impuissant:
– Père, si tu ne t’enterres pas aux États-Unis, à mes côtés, les autres me blâmeront. D’ailleurs, tes proches sont tous aux États-
Unis, à l’avenir, lors de l’anniversaire de ta mort, ce n’est pas pratique pour nous d’aller dans le Pays C pour te rendre
hommage. Si tu t’enterres aux États-Unis, nous pouvons te voir souvent, n’est-ce pas ?
Sétrién restait silencieux un moment, puis a ri amèrement:
– Bon... bon... Quel bon fils ! Comme je suis heureux
Ardouin ne prenait pas sa dérision au sérieux, mais a repris d’un ton léger t
– Père, tel père, tel fils. C’est toi qui m’as appris cela. Au fait, père, je viens d’être le président et ai encore beaucoup de choses
à traiter, alors je ne te parle plus. Prend bien soin de toi, si tu as quelque chose, tu peux laisser Rosélyne me téléphoner.
Gervais et elle, ils s’occupent de toi là, je serai plus rassuré.
A ces mots, il a changé de ton et a averti :
– J’ai déjà informé le bureau de douane et j’ai arrangé des gens pour surveiller là. Si vous restez dans le Pays C sagement, je
vais bien traiter les parents de Rosélyne. Sinon, je ne vous laisserai pas partir.
Sétrien était désespéré et pour ne pas impliquer Rosélyne et ses parents, il ne pouvait qu’acquiescer :
– Bon, je te promets et après ma mort, Rosélyne rentra avec ma dépouille.
– OK, a souri Ardouin, c’est dit. J’ai arrangé quelqu’un de ramener l’avion que Rosélyne et toi avez pris pour aller au Pays C.
Repose-toi là et après ta mort, je vais vous prendre.
A ces mots, il a raccroché le téléphone.
Sétrien restait stupéfait pendant un moment, puis a tendu le téléphone à l’employé, en déclarant :
– Je suis désolé, j’abandonne l’achat...