Chapitre 3968
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– D’accord, a dit Clément, mais il faut absolument bien garder ces hommes pour empêcher qu’ils ne prennent la fuite pendant la
traversée!
Quentin a aussitôt dit:
Rassurez-vous, M. Clément, je vais bien m’en occuper!
À ce moment, Germain a demandé nerveusement:
– M. Clément... pourquoi m’emmenez-vous en Syrie ?!
– C’est pour te laisser la vie sauve, a dit Clément froidement, maintenant tu n’as que deux options: soit tu te fais jeter mort à la
mer comme ces cadavres qui flottent là, soit tu suis les soldats du Dragon Noir en Syrie, où tu pourras commencer une nouvelle
vie, c’est à toi de choisir ! Germain se sentait déjà très heureux de pouvoir continuer à vivre, alors il a dit sans la moindre
hésitation :
-M. Clément... je... je suis prêt à aller en Syrie...
Clément a hoché la tête et a dit à Quentin:
– Bon, fais sortir cet homme d’ici, on va retourner!
Bientôt, le cargo a évolué et est reparti.
Sur le pont, Clément se penchait sur la rampe et contemplait la mer d’un air impassible, mais avec une profonde émotion
intérieure. Maintenant, il se trouvait face à 2 options:
La première option, c’était qu’il ne se mêlerait plus à tout ça.
Sans aucun doute, avec ce qui s’est passé aujourd’hui, la famille Beaudouin n’oserait plus mettre la main sur Vancouver, et les
bandes
cramponnées à Vancouver n’oseraient également plus combiner quelque mauvais coup contre Camille.
Dans ce cas, Vancouver serait en sécurité, mais le trafic d’êtres humains se poursuivrait ailleurs que Vancouver...
La deuxième option, c’était qu’il commencerait par régler les affaires de la famille Beaudouin pour trouver les origines du trafic
d’êtres humains et les extirper.
Évidemment, si Clément choisissait la première option, ça devrait être forcément bien plus léger pour lui. Mais malgré ça, il n’a
pas hésité à choisir la deuxième option, parce qu’il ne voulait vraiment avoir aucun reproche à se faire !
Alors, Clément a appelé Quentin et lui a dit :
– Quentin, je retournerai aux État-unis dès le lever du jour, tu laisses quelques guerriers ici pour protéger Camille, Léa et
Claudiane. Quentin a aussitôt dit d’un air sérieux :
– D’accord, je projette d’envoyer la moitié des soldats pour escorter les Italiens et Germain en Syrie et de laisser quelques
guerriers au Canada Et après, j’emmènerai les soldats restants à Seattle pour enquêter sur la famille Beaudouin. Qu’en pensez-
vous, M. Clément ? Clément a hoché la tête et a dit :
– Bon, ça va bien. Maintenant, la famille Beaudouin est comme une rivière noire qui nourrit sans cesse les animaux malfaisants
en aval, et il nous faut non seulement connaître la taille et le cours de cette rivière noire, mais aussi déterminer qui sont ces
animaux malfaisants-ci. D’ailleurs, il pourrait y avoir énormément de choses sinistres derrière tout cela, et tu dois absolument
faire gaffe sur tout au cours de ton enquête, tu comprends?
Quentin a dit d’un ton ferme :
– Oui, M. Clément, je comprends!
Súr ce, Quentin a hésité un instant et a repris :
– M. Clément... je voudrais vous poser une question...
Clément lui a jeté un coup d’oeil et a dit :
-Tu es curieux de savoir comment j’ai pu frapper le yacht de Jacdin?