Chapitre 3987
Chapitre 3987
Le vieil homme a dit froidement :
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— Que veux–tu dire? Tu es aussi content, n’est–ce pas ? Pourquoi tu me reproches ? C’est parce que tu ne peux qu’obtenir 5
millions de dollars, car tu as seulement perdu un fils ? Ah, si tu avais su, tu aurais laissé également tes deux filles participer à la
Bande italienne, oui ?
– Tu... Tu...
L’homme qui l’a reproché ne savait pas comment répliquer, alors il ne pouvait que déclarer d’un air furieux:
– Oui, je voulais les laisser participer à la Bande italienne avant, mais le chef a formulé que les femmes ne sont pas autorisées à
participer aux affaires de la bande. C’est toute la faute de Dinosio, ce misérable!
Dinosio, c’était le père de Claudiane.
Personne ne s’attendait à ce que Dinosio, soutenu et respecté de tout temps, soit haï par des membres de la bande en ce
moment.
Dans l’église, presque tous avaient les yeux rouges, mais cette fois–ci, ils n’étaient pas tristes, mais excités.
Pour la plupart des gens, quel que soit le pays dans lequel ils vivaient, ils ne gagneraient jamais 5 millions de dollars toute la vie.
Alors, qui, parmi les milliers de personnes présentes sur les lieux, ne serait pas fou de cet argent ?
Peut–être, des gens dans d’autres domaines ne seraient jamais d’accord de cacher la vérité pour l’argent, quel que soit son
montant. Mais ces milliers de personnes, dont les proches étaient membres de la Bande italienne, s’étaient déjà préparées,
quand leurs proches ont participé à la bande, que ces derniers seraient soudain morts un jour.
De plus, rejoindre une bande était une chose dangereuse en soi, et presque de temps en temps, on apprenait la mort tragique
des membres, de sorte que l’on était plus ou moins engourdie à mort.
C’était précisément pour cette raison que tous dans l’église n’étaient pas si trise de la mort de leurs proches.
Maintenant, ces 5 millions de dollars pouvaient non seulement les consoler, mais aussi assurer une bonne vie future à eux. De
ce fait, chacun d’entre eux pouvait accepter cette condition avec joie et sans hésitation, puis est parvenu à un consensus:
obtenir l’argent et garder le secret.
A ce moment–là, de nombreux gens songeaient à quitter le Canada.
Après tout, ils étaient ici pour gagner leur vie et avec cet argent, ils étaient assez riches pour retourner fièrement chez eux.
Ryan, tout en comptant les informations des milliers de personnes, entendait qu’ils discutaient heureusement de leur idée de
retourner dans leur pays natal. Il ne pouvait s’empêcher de s’exclamer:
–
– La Sicile... ma belle ville natale... Il y aura des centaines de milliardaires avec des millions de dollars d’actifs, et les prix
grimperont là–bas, oui ?
Pensant à cela, il a versé des larmes.
Ces personnes pourraient retourner en Sicile, mais lui ?
Il ne pouvait que rester seul dans un asile de vieillards à Vancouver pour le reste de sa vie ?
Avant, les amis de ses fils le soignaient, mais malheureusement, ces amis étaient tous disparus.
Il était seul et serait seul, totalement.
Il dévisageait les personnes qui étaient au comble de la joie, et s’est senti injuste:
<< J’ai perdu mes cinq fils, mais j’ai obtenu quoi ? La vie isolée dans un asile de vieillards ? C’est injuste ! Pourquoi je dois
souffrir autant ? Pourquoi ces personnes pouvaient obtenir 5 millions de dollars, même plus ? C’est grâce à mon intelligence et
ma capacité qu’elles peuvent avoir cet argent ! C’est injuste! >>