Chapitre 4045
Clothilde dit,
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— Ce Mardan, est un ami de mon père, donc pour les premiers arrêts de cette tournée, j’ai conclu un partenariat avec la
Chambre de commerce du Pays C à New York. Il y a quelques jours, Mardan m’a dit que le jeune maître des Brunelle allait
coopérer avec eux pour organiser un diner de charité, et qu’il... espérait que je pourrais venir y participer, et j’ai trouvé que le
thème de ce dîner de charité était assez significatif, alors j’ai accepté.
Adolphe a demandé à nouveau :
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Le diner de charte de ce soir est pour les orphelins du Pays C, n’est–ce pas ?
– Qui
Clothilde a acquiescé en jetant un coup d’œil à Clément et a dit :
–
– Clément a beaucoup souffert à l’orphelinat à l’époque, et maintenant il a pris beaucoup d’argent pour faire la charité aux
orphelins, alors je veux aussi les aider.
Dovique, qui se trouvait sur le côté, fixait elle aussi Clément, attendant de voir si l’expression de ce dernièr changerait suite à la
question d’Adolphe. Clément n’a pas changé de visage, mais Adolphe s’inquiétait encore plus après avoir entendu les paroles
de Clothilde.
Car Adolphe avait l’impression que ce dîner de charité était plutôt un piège tendu à Clothilde.
Quel était le but?
Alain aimait–il Clothilde et voulait–il lui faire plaisir ? Ou bien quelqu’un voulait–il nuire à Clothilde ?
Si la pièce n’avait pas été aussi étrange, Adolphe aurait pu penser qu’Alain essayait d’attirer l’attention de Clothilde. Mais après
avoir vu cette pièce, Adolphe s’est dit qu’il y avait du louche, et que Clothilde était peut–être en danger.
C’était comme si un homme allait à un rendez–vous avec une femme, s’il avait un préservatif sur lui, cela ne signifiait pas
nécessairement qu’il voulait la violer, peut–être qu’il voulait juste que la femme soit d’accord et qu’ils passeraient ainsi une
bonne soirée.
Mais s’il portait un poignard sur lui en plus du préservatif, il y avait quelque chose qui clochait.
Adolphe ne savait pas comment dire à Clément et à Clothilde ce qu’il pensait; après tout, Clothilde était un personnage public, et
ses moindres faits et gestes attiraient inévitablement l’attention.
Si Clothilde n’était pas une grande star, Adolphe lui conseillerait d’être prudente et de s’en aller d’abord.
Cependant, Clothilde était, après tout, une personnalité publique et est venue participer au dîner de charité. Si elle partait
discrètement, une fois l’affaire répandue, celá aurait un impact négatif sur sa réputation.
Et si les choses n’étaient pas ce qu’Adolphe attendait, ce serait embarrassant pour tout le monde.
Clément a vu les sourcils d’Adolphe se froncer légèrement, comme s’il avait quelque chose en tête, et a demandé curieusement:
– Adolphe, à quoi pensez–vous?
A l’entendre, Adolphe a repris ses esprits et a dit :
– Oh, rien, je pensais juste que la chambre était vraiment bien.
Clément a acquiescé par politesse.
Adolphe s’est assis alors à côté de Clément et lui a demandé à voix basse :
– M. Clément, je ne me sens pas bien.
Clément lui a demandé :
-Adolphe, comment cela ?
Adolphe regardait autour de lui et a répondu à voix basse:
Ici, quelque chose ne va pas.
Clément, un peu décontenancé, regardait Adolphe et lui a demandé à voix basse:
-Adolphe, qu’est–ce que vous avez trouvé ?
La force de Clément devenait de plus en plus grande, si bien que son jugement sur beaucoup de choses n’était plus assez
précis.
En effet, grâce à sa force, même lorsqu’il rencontrait des événements inattendus, il pourrait les gérer sans problème.
Mais Adolphe était différent.
Depuis qu’il était venu aux Etats–Unis, Adolphe était toujours prudent.
D’une part, Adolphe craignait que l’INS ne découvre son statut d’immigrant illégal et, d’autre part, il devait s’inquiéter que
l’homme de la Cité G n’envoie quelqu’un à sa recherche.
Adolphe était toujours attentif à tout ce qui l’entourait et était naturellement plus sensible au danger.
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