Big Novel

Chapitre 4079 Brooklyn

Quelques instants plus tard, 'hélicoptere a décollé du jardin de la grande villa, se
dirigeant directement vers Providence.

Pendant ce temps, le nombre de personnes a New York a la recherche d'Alain
avait déja dépassé plusieurs dizaines de milliers. Cependant, malgré les efforts
soutenus de tant de personnes pour trouver des indices, aucune piste n'avait
encore été découverte.

Le camion & ordures qui avait quitté I'Hotel Rédeau semblait s'étre volatilisé,
sans laisser la moindre trace derriére lui. Plus le temps passait sans résultat,
plus l'anxiété montait chez les Brunelle.

Ardouin était habituellement trés sévere envers son fils Maret, mais il était
indulgent et attentionné envers son petit-fils Alain. Maintenant qu'Alain avait été
enlevé et qu'aucune piste n'avait encore été trouvée, Ardouin a sévérement
convoqué Maret dans son bureau, lui demandant ce qu'il avait fait et pourquoi il
n'y avait toujours pas de nouvelles.

Maret, & court d’idées, a répondu spontanément

— Pere, ces ninjas japonais semblent avoir disparu de la terre. Nous ne
parvenons pas a trouver la moindre trace d’eux.

Ardouin a demandé froidement :

-As—tu réussi a découvrir a quelle famille ils appartiennent ?

Maret a laissé échapper un soupir pesant:

— Toujours rien. J'ai réussi a obtenir les données biographiques sur les
voyageurs qui sont entrés au pays, mais il y a trop de personnes a trier. Je suis
encore en train de filtrer. Le probléme principal est que ces ninjas sont tous
capables de se camoufler et disposent de multiples identités. M&me si nous les
avons repérés dans les données sur les entrées, ce n'est pas forcément leur
Vvéritable identité.

Ardouin a repris:

— Personne ne t'a encore contacté ? En théorie, apres I'enlévement d'Alain, il
devrait étre temps de réclamer une rancon !

Maret a secoué la téte et a répondu :

— Personne ne s'est encore manifesté pour exiger une rancon.

Il venait a peine de terminer sa phrase lorsque son téléphone s'est soudain mis a
sonner.

Jetant un ceil, il a découvert un message provenant d'un numéro inconnu.

Son contenu était :

[Pour connaitre I'endroit oul se trouve ton fils, viens en voiture a Brooklyn!]
Brooklyn, jadis le quartier le plus déshérité de New York, avait connu quelques
améliorations environnementales, mais demeurait le plus tumultueux et
dangereux de tous.

En particulier, le nord de Brooklyn, peuplé majoritairement d’américains pauvres
et d'ispaniques, représentait une source majeure de recrutement pour les gangs
de la ville.

De nombreux jeunes, dés 'age de douze ou treize ans, se baladaient armés,
s'initiant ainsi a la vie des gangs.

A quatorze ou quinze ans, ils se lancaient dans I'alcool, les jeux, le vol et toutes
sortes de méfaits.

La sécurité dans ce quartier était terriblement mauvaise. Si l'on sélectionnait dix
jeunes hommes au hasard dans la rue, on trouverait probablement onze armes.
Méme les policiers n'osaient pas patrouiller dans ce quartier en temps normal,
pas seulement les citoyens ordinaires.

Isoshi avait accepté la demande de Clément de rencontrer Maret & Brooklyn.
Quand Maret a vu le message, il a réagi précipitamment en disant :

— Pere, quelqu'un m'a envoyé un message me disant que si je veux savoir ou est
Alain, je dois me rendre a Brooklyn.

Ardouin, ayant entendu ces paroles, a frappé la table avec colére et a dit :

— Allez, prépare—toi immédiatement ! Et, transmets rapidement le numéro de
téléphone a I'équipe de recueil de l'information pour qu'ils puissent localiser ce
téléphone immédiatement !

Maret a été Iégérement surpris et a demandé :

— Pere, je dois vraiment y aller ?

Ardouin a répondu spontanément :

— Mais bien sar ! Si ce n'est pas toi, alors qui d’autre ?

Maret, dans un état nerveux, a exprimeé :

La sécurité a Brooklyn est lamentable. J'ai des craintes quant & un éventuel
piege...

Ardouin a balayé ses inquiétudes d'un geste de la main :

— N'aie crainte. Tu iras, laisse les experts en arts martiaux te suivre, et emmene
deux autres groupes de gardes du corps en secret pour assurer ta protection.
Dans cette situation, méme une unité spéciale ne pourrait t'enlever!

Face a la détermination de son pére, Maret s'est résigné et a acquiesce :

— Tres bien, je vais lui demander 'adresse exacte.

Puis, il a donné le numéro de téléphone a I'équipe de recueil de information de
la famille Brunelle tout en répondant :

[ Our souhaites—tu que nous nous rencontrions?]

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