Chapitre 722
Toutefois, les policiers ont déclaré que l‘affaire dont elle était soupçonnée était si grave qu‘elle ne pouvait pas rencontrer,
contacter sa famille ni même engager un avocat pour le moment.
Lorraine comprimait sa colère. Une fois dans la maison de détention, les policiers ont immédiatement conduit Lorraine pour faire
les formalités.
Il s‘agissait d‘une procédure compliquée : non seulement elle devait être photographiée et identifiée, mais elle devait également
remettre tous ses vêtements, puis revêtir l‘uniforme de la prison et prendre les articles de toilette.
Après que Lorraine s‘est changée en uniforme, les deux policiers qui l‘avaient escortée étaient déjà partis et désormais, tout était
sous le contrôle de la maison de détention
Une gardienne l‘a conduite dans le bloc cellulaire et, tout en marchant, elle a présenté la routine habituelle :
– Il y a vingt personnes par cellule.
Après cela, elle a jeté un regard à Lorraine et a dit sans expression :
– Mais les repas sont rationnés, avec ton physique, tu ne pourras peut–être pas manger à ta faim, si tu as encore besoin de
nourriture ou de produits de toilette, tu peux demander à ta famille de charger un peu d‘argent sur ta carte, puis tu pourras
acheter des choses à l‘épicerie.
– C‘est génial ! s‘est empressée de demander Lorraine, comment puis–je contacter ma famille ?
Ce n‘était qu‘à ce moment–là que le gardienne de prison s‘est souvenue de la gravité de l‘affaire dont Lorraine était soupçonnée,
et elle a dit froidement :
– J‘allais oublier, tu es suspectée dans une affaire criminelle grave, donc tu n‘es pas autorisée à avoir des contacts avec
l‘extérieur pour le moment. Alors si tu ne peux pas manger à ta faim, tu devras t‘en accommoder !
En entendant cela, Lorraine a instantanément désespéré.
Elle a soudainement pensé que Mme Xavier et Vivian étaient également en détention et elle était un peu nerveuse à l‘idée de les
rencontrer ici.
Mais cette nervosité s‘est vite dissipée. Après tout, une vieille femme et une fille plus faible n‘étaient pas une menace pour
Lorraine.
A ce moment-là, la gardienne a désigné une cellule non loin et a dit : – Lorraine, c‘est la cellule 025, tu vas rester ici à partir de
maintenant ! Lorraine a hoché la tête précipitamment. Pendant ce temps, dans la cellule 025, Mme Xavier était calme par le
réconfort de la foule.
Mme Xavier ne s‘attendait vraiment pas à ce que ces compagnons de cellule, soient si sympathiques.
En voyant cela, Vivian était également de bien meilleure humeur que lorsqu‘elle y est entrée. Elle avait déjà pensé que la
maison de détention était comme dans les films, pleine de tyran et que les nouveaux étaient maltraités et ne pouvaient même
pas avoir un repas, mais elle n‘avait jamais pensé que cela pouvait être aussi chaleureux.
A ce moment–là, quelqu‘un a regardé la porte et a crié : – Il y a une autre nouvelle !
Devant la porte en fer, la gardienne a ouvert la cellule, y a poussé Lorraine et a dit :
– Fais une introspection là–dedans !
La porte de fer s‘est refermée dès que Lorraine y a été poussée.
Elle a regardé nerveusement les autres prisonnières de la cellule et était encore perplexe lorsqu‘elle a remarqué qu‘elles étaient
toutes rassemblées.
A ce moment–là, Mme Xavier, qui était entourée par la foule, a reconnu immédiatement Lorraine et a frémi de stupeur, puis a
hurlé, les yeux écarquillés,
– Lorraine, Merde!
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