Chapitre 746
Lorraine savait que Josette la menaçait, et tant qu’elle mangeait ou même tendait juste la main pour prendre la boîte–repas,
Josette lui flanquerait une rossée.
Alors elle a supplié en pleurant : – Josette, tu m‘as déjà battue et réprimandée hier, je te prie de me faire grâce... Josette a
haussé les sourcils et a demandé :
– Je peux t‘épargner, mais qui peut ramener ma mère morte à la vie ? Connais–tu comme elle était douloureuse lorsqu‘elle est
morte étouffée à cause des pesticides?
Lorraine a dit, en larmes :
– Josette... je sais que tu es une fille pieuse, mais je n‘ai jamais fait de mal à ta mère...
Josette a grondé avec colère
– Tais–toi ! Ma mère a été tuée par une belle–fille aussi méchante comme toi, donc je me sens très dégoûtée à ta vue ! Tu dois
te féliciter que nous ne sommes pas dans l‘Antiquité, sinon je t‘aurais déjà tuée ! Mme Xavier a aussi dit d‘un ton féroce :
– Josette, tu as raison ! Si c‘était dans l‘Antiquité, cette garce devrait être écorchée vive!
Lorraine, tellement effrayée, n‘osait ni dire un mot ni aller manger, et ne pouvait que se tenir devant Josette, la tête baissée,
comme un enfant qui a fait une erreur.
Après avoir bu la dernière bouchée de bouillie, Josette a fait tourbillonner le dernier morceau de pain dans le bol de bouillie pour
tremper toute la bouillie restante dans le bol, et l‘a mangé. Ensuite, elle a dit :
– Oh, j‘ai encore un peu faim. À ce moment–là, une prisonnière a pointé du doigt le panier et a dit : – Josette, il y a encore une
boîte–repas dedans, tu peux la manger aussi ! Josette a tourné la tête vers Lorraine et a demandé avec un sourire malin : – Oh
Lorraine, puis–je manger ton petit–déjeuner ? – Bien sûr que oui! a répondu Lorraine à la hâte. Après tout, comment Lorraine
osait–t–elle dire non ?
– Très bien ! Je mange toujours beaucoup après des efforts physiques, a dit Josette en souriant, hier j‘ai dépensé trop de forces
pour te battre, et il me faut alors manger beaucoup pour retrouver mon énergie.
À ces mots, elle s‘est dirigée vers le panier et en a sorti la boîte–repas de Lorraine. Puis elle tenait un pain d‘une main et tenait
un bol de bouillie d‘une autre. Pour torturer Lorraine, elle a fait exprès de sucer la bouillie très fort.
En l‘entendant avaler, Lorraine, mourant de faim, ne pouvait se retenir de se lécher les babines.
Quand Josette a mangé tout le pain et les deux tiers de la bouillie, elle a fait exprès de faire glisser le bol de sa main, et tout de
suite, le bol est tombé par terre et la bouillie a aussi coulé partout.
Josette a soupiré et a dit d‘un ton dépité : – Oh, la bouillie a renversé ! Quel gâchis... Cela dit, elle a fait signe à Lorraine et a dit :
– Va rapporter la serpillière des toilettes, et passe–la ici. Lorraine n‘avait jamais chéri la nourriture dans sa vie, et même elle
n‘avait jamais fini proprement un bol de riz, mais maintenant en regardant la flaque de bouillie de riz sur le sol, elle a trouvé que
c‘était vraiment dommage.
Josette a vu que les yeux de Lorraine se fixaient toujours sur la bouillie de riz sur le sol, alors elle a dit en souriant:
– Lorraine, si tu as faim, tu peux t‘agenouiller par terre et lécher la bouillie. Quand Lorraine a entendu cela, elle se sentait très
peinée.
Lécher la bouillie à genoux ? Comme le sol était sale ! D‘innombrables personnes ont marché dessus, et la serpillière dans les
toilettes était déjà bien culottée. Puisque c‘était comme ça, comment pouvait–elle lécher la bouillie sur le sol ?
Elle ne lécherait jamais la bouillie sur le sol, même si elle est morte de faim ! En y pensant, Lorraine s‘est empressée de dire :
– Non, merci, je laverai le sol. Josette a dit en ricanant: – D‘accord, mais tu la lécheras tôt ou tard, on verra!
Previous Chapter
Next Chapter