apitre 1095
Là–dessus, M. Phillipe s’est senti beaucoup gêné.
Étant donné que les Poincaré étaient incapables de rivaliser avec les Chappelle de la Cité Y, Phillipe se montrait très scrupuleux
et respectueux envers Phors. Ceci dit, c’était juste par courtoisie. En réalité, il n’avait pas l’intention de profiter de cette occasion
pour faire une alliance avec les Chappelle.
Ayant vécu pas mal de choses dans la vie, ce vieux voyait clair le but de Phors dès le début.
Encore que les coopérations que projetaient les Chappelle ne soient pas encore claires, il pariait que Phors voulait quelque
chose de sa petite–fille.
Autrefois, si les Chappelle avaient voulu s’allier à sa famille, M. Phillipe auraient dû être très ravi et l’accepter.
Mais il n’avait point d’intérêt pour les Chappelle.
À ses yeux, tout discret qu’il soit, Clément était le mari idéal de sa petite–fille.
Même l’homme le plus riche du monde ne pouvait se comparer avec celui–ci.
Car, premièrement, mais aussi le point le plus important, c’était le fait que Gisèle, sa petite–fille, était amoureuse de cet homme.
En outre, au lieu d’être tellement en forme, il serait mourant sans les pilules de renouveau de Clément. C’était celui–ci qui lui
avait donné la deuxième vie.
Donc, à son avis, Clément était inégalable.
Dans la crainte que son père n’agace Phors, Frébric s’est hâté d’expliquer à ce dernier :
– Merci beaucoup, M. Phors. C’est très sympa. Le cadeau est magnifique. Je suis certain que Gisèle l’adore. Mais elle est très
timide. En tant que son oncle, j’accepte votre cadeau et vous dis merci à sa place.
Le moment où Gisèle a eu voulu rétorquer, Phillipe lui a fait un clin d’œil.
Il lui a dit à ses oreilles:
– Gisèle, il ne faut pas faire perdre la face à M. Phors devant tout le monde. Nous pouvons accepter son cadeau pour le
moment. Et après le banquet, nous le lui rendrons en secret, d’accord?
À ces mots, Gisèle a hoché la tête en signe d’approbation malgré elle.
Ensuite, en compagnie de Frébric et de Cédric, Phors allait s’installer.
Ce jeune prenait toujours un air condescendant. Il a dit seulement à Édmond:
– M. Édmond, voulez–vous vous asseoir à ma table?
Édmond a regardé vers Clément sur le coup. Mais il s’est rappelé que Clément ne voulait qu’on découvre
sa vraie identité. Donc, il a trouvé inapproprié de parler trop en public avec celui–ci.
Il s’est préparé à refuser l’invitation de Phors. A ce moment–là, Phillipe a proposé à Clément :
– Maître Clément, installez–vous à notre table!
Dans la salle de banquet, il y avait six tables dont une était la table d’honneur.
Évidemment, cette table d’honneur était réservée aux hôtes ainsi qu’aux convives de marque.
Il y avait dix sièges dont quatre pour les Poincaré, y compris Phillipe, Frébric, Cédric et Gisèle, et les autres pour les six
invités présents les plus influents.
Après que Frébric et Cédric avaient invité Phors à cette table, Phillipe a proposé à Clément de s’attabler
avec eux.
Et Édmond, Denise Wallis, Richard Guilloux et Joël Barthélemy ont pris les quatres sièges restants de
cette table.
Un peu moins puissant que Joël Barthélemy, Vincent Weber n’a pas pu s’installer à cette table d’honneur.
Alina voulait aussi s’asseoir à la table de Clément comme son père Joël Barthélemy.
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