Chapitre 4008
410 Bromm
the sans—papers métait pas facile. Le jeune homme n’avait ni travail fixe ni
domicile stable. Pour survivre, il passait ses journées dans un café internet a
New York mangeant et dormant la bas tout en travaillant comme joueur
professionnel et effectuant de petits boulote pour gagner sa vie.
Lorsque sex gains de jeu ne suffisaient plus, il cherchait des emplois temporaires
a la journée pour gagner de I'argent, puis retournait au café internet jusqu’a ce
qu'il soit & court d'argent et doive recommencer a travailler.
II se trouvait actuellement avec d'autres personnes, attendant dans la salle pour
étre interrogé par la police.
Cependant, il était particulierement nerveux car sa situation était différente des
autres: son visa avait déja été annulé. II était maintenant considéré comme un
“grant illégal. S'il était découvert par la police, il serait certainement remis aux
autorités de immigration. Et pour les sans—paplers comme Bu fexpulsion était la
seule solution envisageable.
Il était trés inquiet et souhaitait demander & ceux qui avaient déja été interrogés
si la police vérifialt les pieces d'identité lors des interrogatoires. Cependant, tous
ceux qui avaient été interrogés avaient été emmenés dans un autre coin par la
police, donc Il n'avait pas eu l'occasion de poser des questions.
A ce momenta, un policier s'est approché de lui et a dit :
— Venez avec moi.
1
Le jeune homme n'a pas osé désobéir et a suivi rapidement le policier hors de la
salle de bouquet pour entrer dans la piece adjacente. Dés qu'il est entré dans la
piece, il a vu Anderson, qui semblait également étre originaire du méme pays
que lui
En le voyant, Anderson lui a adressé un sourire, a pointé vers le canapé simple
en face de lui et a dit :
— Jeune homme, asseyez-vous.
Le jeune homme a hoché la téte nerveusement et s'est assis en face de lui,
visiblement inquiet.
Observant la sueur perlant sur son front tendu et ses doigts mollets tremblant,
Anderson a demandé sans hésiter:
— Comment vous appelez—vous ?
Le jeune homme a répondu d'une voix tremblante:
— Je... Je m'appelle Derek.
Anderson a devine:
— Derek... Vous étes probablement un migrant illégal, n'est-ce pas ?
Derek a été pris de peur et a balbutie:
Comment... Comment savez-vous...
Anderson a éclaté de rire:
Pour étre honnéte, I'affaire sur laquelle je travaille aujourd'hui est cruciale, bien
loin d'étre banale. Vous étes tellement nerveux. Il est impossible que vous soyez
leur complice. Donc, la seule raison pour laquelle vous étes si agité est que vous
avez quelque chose a cacher.
Poursuivant sur sa lancée, Anderson a ajouté:
— Je remarque que votre visage est bouffi, vos cernes sont plus prononcés que
les miens, pourtant je suis bien plus &gé que vous. On peut immédiatement voir
que vous veillez tard la nuit, que vous avez un rythme de vie irrégulier, alors que
les gens qui travaillent ici ont des horaires bien définis. Donc, la seule explication
plausible est que vous n'étes probablement pas un employé régulier ici, et que
vous passez la plupart de votre temp sans routine fixe. Il est trés probable que
vous soyez ici pour effectuer de petits boulots afin de gagner de I'argent, n'est—
ce pas ?
En entendant ¢a, Derek a senti son cceur battre plus fort. Il se retenait de parler,
craignant qu’Anderson cherche a le piéger. Voyant son silence, Anderson a
poursuivi, un sourire aux lévres :
— Avoir des secrets, mener une vie peu ordinaire, et avoir besoin de petits
boulots pour survivre. En gros, vous semblez étre un migrant sans papiers vous
ne le niez pas, je pourrais simplement appeler les autorités et leur laisser
enquéter. Ils pourront vérifier vos papiers. Si vous étes honnéte, ¢a n posera pas
de probleme, mais si vous mentez, ils vous renverront dans votre pays.
Les mots d’Anderson ont glacé Derek sur place, et il a bégayé :
— S'il vous plait... Ne me renvoyez pas... Si je rentre chez moi, mon pére me
tuera...