Big Novel

Chapitre 4069

Anderson a hoché la téte, souriant:

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Ne vous inquiétez pas. Comme je I'ai dit précédemment, je suis ici pour enquéter
sur une affaire d'importance. En tant que commissaire, je n'ai pas besoin
d'intervenir personnellement pour capturer un migrant illégal comme vous.

Il a alors lancé un téléphone portable a Derek, disant :

— Regardez attentivement les photos et rappelez—-vous bien de chaque personne
que vous avez croisée depuis votre arrivée ici aujourd'hui. Ensuite, dites-moi s'il
en manque. Si vous coopérez, non seulement je pourrais vous laisser partir,
mais je pourrais également vous aider financiérement en toute discrétion.

Sans hésiter, Derek a pris le téléphone et a commencé a examiner les photos.
En les parcourant, il a murmuré:

Il'y a beaucoup de visages que je ne reconnais pas sur ces photos...

Anderson I'a interrompu :

— Ne vous préoccupez pas des personnes gue Vous ne reconnaissez pas.
Concentrez—vous simplement sur celles que vous avez vues mais qui ne sont
pas présentes sur les photos.

Derek a acquiescé rapidement. Apres avoir passé en revue toutes les images, il
a dit avec une certaine confusion:

— Eh bien... Il semble que certains des Japonais qui sont venus avec moi ne
figurent pas ici !

Cette remarque a ravivé I'attention d’Anderson. Il a demandé promptement:

— Que voulez-vous dire par << Japonais » ?

Sans perdre de temps, Derek a répondu :

— Jai été recruté comme intérimaire par I'hotel. Parmi les autres intérimaires qui
m'accompagnaient, il y avait une dizaine de personnes, dont plusieurs Japonais,
mais ils ne sont pas sur ces photos!

Anderson a poursuivi :

— Pouvez-vous décrire ces Japonais dont vous parlez ? Quelles sont leurs
caractéristiques ?

Aprés un bref moment de réflexion, Derek a répondu :

— lls ont un visage ordinaire. Quant a leurs caractéristiques, ils sont toujours trés
sérieux, ne sourient jamais, ne parlent pas, et communiquent uniquement par le
regard. lls semblent tres furtifs, comme s'ils avaient quelque chose a cacher.
Anderson’a demandé avec surprise:

-S'ils ne parlent pas, comment savez—vous qu'ils sont Japonais ?

Derek a répondu :

— Sur le chemin, j'ai par hasard apercu I'écran du téléphone de I'un deux, etl
utilisait le japonais.

Anderson a continué :

— Apres étre arrivé a 'hétel, avez—vous eu des interactions avec eux ?

Derek a répondu :

— Non. Aprés étre arrivés a I'hétel, nous avons été envoyés pour aider en cuisine.
Ensuite, ils ont été affectés a différentes taches et ont quitté la cuisine ensemble.
Anderson a poursuivi ses questions:

— Qui vous a recruté ? Qui vous a assigné les taches ? Et surtout, qui a attribué
les taches a ces Japonais ?

Derek a répondu rapidement :

— C'est le directeur Cavin qui nous a recrutés, mais je ne connais pas son nom
de famille. C'est lui qui nous a assigné a la cuisine, et c'est également lui qui a
donné d'autres taches aux Japonais plus tard.

Anderson a sorti le trombinoscope du personnel de I'hétel, a trouvé la page de
Cavin, I'a montrée a Derek, et a demandé :

Est-ce lui ?

Derek a regardé la photo et a confirmé :

— Oui, c'est lui!

Anderson a hoché la téte avec satisfaction. C'était un bon début a ses yeux.

Il a alors dit a Derek :

— Vous avez trés bien répondu.

Puis, sortant son portefeuille, il en a retiré 500 dollars en espéces et les a remis
a Derek, en ajoutant:

— Prenez cet argent. Si j'ai d'autres questions, je vous contacterai.

Derek, surpris par cette faveur inattendue, a accepté I'argent et a laissé
échapper inconsciemment :

— M. Anderson... Je... Je suppose que je n'ai plus besoin d'aller au poste de
police, n’est—ce pas ?

Chapitre 4070

Chapitre 4070

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