Big Novel

Chapitre 820
Mme Xavier a dit avec dédain :
– Comment peux–tu me demander ce que tu as fait de mal ? Je te le dis, les gens comme toi ont tort tant que vous vivez. Mourir
maintenant, c‘est le seul bon choix pour toi. Tu est superflu pour vivre dans ce monde ! Lorraine avait très mal au oreille, elle
avait l‘impression que son oreille était sur le point d‘être déchiré. Cependant, elle n‘osait pas du tout résister à cette vieille
femme, pensant que si elle persistait, elle pourrait quitter cet endroit.
Bientôt, dans une dizaine de jours, cette vieille femme serait également libérée après son départ d‘ici. A ce moment–là, cette
vieille femme pourrait mourir dans la rue par manque d‘abri, de nourriture et d‘eau. Cela pourrait être une bonne occasion de se
venger pour Lorraine. Mme Xavier pensait à tort que Lorraine pourrait être emprisonnée ici pendant plus de dix ans.
Elle voulait aussi tenir la lettre que Lorraine a écrite à la main pour vivre dans la villa du Quartier Glitact. C‘était un rêve
impossible !
Elle ne devait pas imaginer que Lorraine partirait bientôt d‘ici. C‘était impossible que cette dernière ait été enfermée ici pendant
plus de dix ans. Et elle sortirais bientôt. Lorraine était sûre que cette vieille femme serait choquée quand le gardien la laisserait
partir. Et cette dernière en serait très affligée, déprimée et en colère ! Mme Xavier ne s‘attendait vraiment pas à ce que Lorraine
soit relâchée bientôt. Elle pensait seulement que cette dernière pourrait être en prison pour le reste de sa vie. Donc, elle a
toujours considéré la lettre écrite par Lorraine comme un trésor. Elle pensait que tant qu‘elle avait cette lettre, elle pourrait aller
vivre dans la villa du Quartier Glitact après son départ d‘ici. Mon Dieu, le Quartier Glitact! Avant cela, elle n‘a osé pas du tout
l‘espérer! Si elle pouvait vivre au Quartier Glitact cette fois, elle ne le quitterait jamais. Même si elle mourait un jour, elle mourrait
dans cette villa. C‘était une femme superstitieuse. Elle pensait que si elle mourait dans une telle villa, elle aurait la possibilité de
naître dans une famille plus riche et d‘en profiter pleinement.
En ce moment, le gardien du centre de détention est venu. Mme Xavier a lâché l‘oreille de Lorraine avec réticence. Elle avait
utilisé toute sa force
tout à l‘heure de sorte que l‘oreille de Lorraine était rouge et gonflée, et même légèrement déchirée, avec du sang. Les yeux de
Lorraine étaient pleins de larmes à cause de la douleur. Mais quand elle a vu le gardien, elle était tellement excitée qu‘elle en est
presque devenue folle. Le gardien était là, le gardien était là pour la laisser partir ! Elle retrouverait enfin sa liberté ! Elle pouvait
enfin retourner à la villa du Quartier Glitact, prendre un délicieux repas, puis dormir paisiblement !

Pendant plus de deux jours, elle n‘a rien mangé à part du bouillie par terre. Elle ne s‘était pas bien reposée et avait de la fièvre,
ce qui était si douloureux. Par conséquent, Lorraine voulait sortir d‘ici avec impatience. Le gardien s‘est avancé à grands pas
vers la cellule, a ouvert la porte et a dit : – C‘est la pause ! Tout le monde fait la queue pour aller à la cour de récréation ! – C‘est
la pause ?!
Lorraine qui était tellement excitée tout à l’heure a eu maintenant l‘air pâle comme un linge.
Le gardien a–t–il emmené tout le monde faire une pause ? On ne la laisserait sortir ? Ces policiers n‘étaient–ils pas d‘accord sur
ce sujet ?

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